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M. Aziz Akhannouch que SM le Roi Mohammed VI a nommé, vendredi, Chef de gouvernement, est le 19ème Chef de gouvernement de l’Histoire du Maroc contemporain depuis la proclamation de l’Indépendance en mars 1955.
Voici la liste des Premiers ministres et Chefs de gouvernement qui se sont succédé au Maroc depuis cette date :
– Bekkai Ben M’barek Lahbil (décembre 1955-mars 1956).

– Ahmed Balafrej (mars 1956-décembre 1958).
– Abdallah Ibrahim (décembre 1958-mars 1960).
– Feu SM Mohammed V (mars 1960-mars 1961).
– Feu SM Hassan II (mars 1961-janvier 1963).
– Ahmed Balafrej (janvier 1963-novembre 1963).
– Ahmed Bahnini (février 1963-juin 1965).
– Feu SM Hassan II (juin 1965-novembre 1967).
– Mohamed Benhima (novembre 1967-octobre 1969).
– Ahmed Laraki (octobre 1969-août 1971).
– Mohamed Karim Lamrani (août 1971-novembre 1972).
– Ahmed Osman (novembre 1972-mars 1979).
– Maati Bouabid, (mars 1979-novembre 1983).
– Mohamed Karim Lamrani (novembre 1983-avril 1985).
– Azeddine Laraki (septembre 1986-août 1992).
– Mohamed Karim Lamrani (août 1992-juin 1994).
– Abdellatif Filali (juin 1994-février 1998).
– Abderrahmane Youssoufi (février 1998-octobre 2002).
– Driss Jettou (octobre 2002-septembre 2007).
– Abbas El Fassi (septembre 2007-décembre 2011).
– Abdelilah Benkirane (novembre 2011-mars 2017).
– Saad-Eddine El Otmani (mars 2017-septembre 2021).
– Aziz Akhannouch (depuis septembre 2021).
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Selon le politologue, le prochain gouvernement sera composé d’une petite vingtaine de ministères, centrée autour de pôles. L’alliance optimale qui le composera sera construite entre le RNI, l’Istiqlal, l’USFP et éventuellement le MP. Voici ses arguments
Après avoir vacciné plus de 50% de la population, le ministère de la Santé a annoncé récemment que le pass vaccinal pourrait être exigé pour accéder aux hôtels et restaurants touristiques. Si aucune date d’entrée en vigueur de cette décision n’a été précisée, deux sources autorisées du gouvernement et de la CGEM, ainsi qu’un représentant de la Confédération nationale du tourisme, confirment que cette mesure devra être la priorité du gouvernement sortant ou du prochain pour booster un secteur sinistré

Selon la vidéo publiée par le ministère de la Santé, le Maroc s’apprête à suivre l’exemple de la France, en exigeant de présenter un pass vaccinal (ou sanitaire peut-être) à l’entrée des hôtels, cafés, restaurants, hammams, théâtres, cinémas, stades de football, grands centres commerciaux et dans les moyens de transport. Pour cela, Médias24 a interrogé trois représentants du gouvernement, du patronat et de la Confédération nationale du tourisme (CNT) sur l’utilité de ce document qui atteste de la vaccination complète d’un individu.
Une mesure nécessaire pour sécuriser les lieux touristiques
Ainsi, une source ministérielle concernée nous a confié, sous couvert d’anonymat, son ferme soutien à l’adoption de cette mesure d’actualité depuis le mois de juin, en laissant entendre qu’elle était inévitable pour son gouvernement.
«En effet, elle devrait d’une part limiter les risques de contamination dans les espaces publics fermés et, d’autre part, rassurer les touristes étrangers vaccinés désireux de séjourner au Maroc.»
Accord de principe, mais sans visibilité d’adoption en raison des élections
A la question de savoir si l’instauration de ce document pourra se faire rapidement ou s’il faudra attendre la constitution d’un nouveau gouvernement – soit juste avant l’ouverture de la nouvelle législature d’automne prévue le premier vendredi de la semaine d’octobre -, notre interlocuteur n’a pas souhaité se prononcer.
Précisons cependant que son adoption, qui ne nécessite qu’un décret d’application, n’a pas besoin d’être validée par une majorité parlementaire. Ainsi, l’actuel gouvernement sortant, chargé de gérer les affaires courantes jusqu’à la passation des pouvoirs avec la future équipe de l’exécutif, ne devrait avoir aucun mal à l’imposer dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire qui est valable jusqu’au 31 octobre 2021.
La CGEM confirme plusieurs réunions avec les autorités décisionnaires
Sollicité à son tour, un membre influent du patronat a déclaré que la CGEM ne souhaitait pas communiquer sur ce sujet avant de nous confirmer la tenue de plusieurs réunions formelles avec les autorités.
«La CGEM espère que le pass vaccinal sera adopté rapidement dans tous les hôtels et restaurants, mais pour l’instant, il n’y a eu aucune véritable avancée sur ce dossier. En effet, nous n’avons pas eu d’accord formel du gouvernement, mais de simples discussions où nous essayons de faire du lobbying avec des arguments fondés», révèle notre source. Elle poursuit en déclinant les raisons pour lesquelles le Maroc, et notamment l’industrie du tourisme, se doit d’adopter un pass vaccinal ou pass sanitaire.
« Nécessité d’une adoption rapide sous peine de perdre des marchés »
«Pour les opérateurs touristiques affiliés à la CGEM, le Maroc n’a d’autres choix que de suivre le modèle français, car non seulement nous risquons de perdre plusieurs marchés étrangers, mais de plus, la poursuite de l’inaction ne fera qu’aggraver l’agonie en cours des entreprises du secteur.»
Ainsi, plus le temps passe, moins le secteur sera à même de retrouver ses niveaux d’avant-crise.
«En effet, les touristes étrangers vont rapidement adopter d’autres réflexes de consommation, et ceux qui venaient habituellement au Maroc préféreront séjourner dans d’autres pays où leur pass sanitaire est valable», conclut notre interlocuteur. Il insiste sur l’urgence de son adoption sachant que cette décision appartient aux seules autorités, la CGEM se contentant de donner un avis.
Une urgence absolue pour les opérateurs privés
Requérant l’anonymat, «pour ne pas brusquer, voire fâcher les autorités de tutelle», un important opérateur hôtelier, membre de la Confédération nationale du tourisme exprime un sentiment d’urgence absolue pour faire «redémarrer le robinet grippé des touristes étrangers de séjour».
«Malgré les beaux discours de nos gouvernants sur le tourisme domestique appelé à sauver la saison estivale, le bilan général a été plus que catastrophique dans nos principales destinations touristiques. Sans l’adoption rapide d’un pass qui permettrait de rassurer nos clients étrangers nombreux à être déjà vaccinés, la fréquentation hôtelière des fêtes de fin d’année se présente très mal avec zéro réservation à ce jour», s’inquiète le président d’un grand groupe hôtelier. Il affirme que l’ensemble des opérateurs espère que cette mesure sera prise au plus tard en octobre prochain, sous peine de nombreuses faillites.
Gouvernement, patronat et opérateurs sont donc unanimes pour adopter au plus vite une mesure qui leur permettra de retrouver une capacité d’accueil normale, mais aussi de repousser les horaires de fermeture limités par le couvre-feu qui impacte considérablement leur chiffre d’affaires
https://www.medias24.com/ Par Samir El Ouardighi