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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Chronique : Nouveaux profils de pseudo-journalistes: ils vous filment sans prévenir, puis vous harcèlent pour vous faire payer la facture. Nouveau business model?


Soumaya Naamane Guessous
Soumaya Naamane Guessous
J’ai été abordée par un profil douteux. Son microphone portait le nom de MAP écrit en grand et d’un chiffre à peine visible.

Je pensais qu’il s’agissait de l’agence officielle. Dès le début de mon parcours d’écrivaine, j’ai pris l’engagement de ne jamais refuser de répondre à la sollicitation de journalistes et d’étudiants.

J’ai donc accepté d’être interviewée sur la question des enfants de la rue. À peine ai-je commencé mon propos qu’il m’interrompt: «Et ces immigrées africaines qui viennent accoucher dans notre pays, alors que nous sommes musulmans?

J’ai aussitôt mis fin à l’interview, en m’excusant: «Ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui».

Mécontent, il me poursuivit un bon moment: «Wa t-halaye fya» (Prends soin de moi). Je n’ai pas compris. Il continue: «Wa daouri mâana» (Donne-moi de l’argent). Je lui demande pour quelle raison. Il répond: «Wa hna sahafyine!» (Nous sommes des journalistes).

Moi, les journalistes, je les connais depuis les années 80, professionnels, éduqués, respectueux de leur dignité. Des journalistes-mendiants, je viens à peine de les découvrir.

Il a continué à me harceler au point où j’ai dû élever la voix pour qu’il cesse. Ensuite il a collé le conférencier pour l’interviewer au moment où nous devions quitter la coupole. N’ayant pas pu lui soutirer de l’argent, il revint à la charge avec moi: «Daouiri mâaya, ton mari ne m’a rien donné». Mon mari, c’était le conférencier. Là, j’ai dû élever la voix encore plus, ce qui est désagréable même pour moi. Mais comment me comporter face à cette mendicité agressive.

Les faux journalistes sont nombreux. Ils débarquent aux conférences, sans accréditation claire, filment, posent des questions pour se donner une légitimité, puis attendent la fin de l’événement pour passer à l’offensive: vendre des photos et des vidéos. Ce phénomène, de plus en plus fréquent dans les salons, conférences, tables rondes, ternit l’image du journalisme.

Ils n’ont ni accréditation ni légitimité journalistique. À peine avez-vous terminé votre intervention qu’ils surgissent, vous brandissent un micro sous le nez, et vous bombardent de questions.

L’objectif est clair: vous faire parler à tout prix, créer du contenu à monétiser, puis vous le proposer avec insistance contre rémunération.

Ils vous courent derrière, vous demandent votre numéro de téléphone pour vous envoyer les photos et les vidéos. Mais il faut payer à l’avance: «Thala fina».

Ils vous culpabilisent: «Aide-moi, je suis journaliste». Ils peuvent vous suivre jusqu’à la voiture. «Tâaouni mâaya akhti» (Aide-moi).

Je suis gênée. Je donne un billet bleu au premier, m’excuse auprès des autres. Mais il y a toujours un qui vous colle: «Wa rani khdamete mâak mine goubila» (Je travaille avec toi depuis tout à l’heure)». Je lui suis redevable alors que je ne lui ai rien demandé.

Les vrais journalistes les appellent moul l’pounja, journaliste de l’éponge. Ils sont munis d’un microphone, entouré d’une éponge, avec un nom inscrit dessous, censé être celui du journal ou du site pour lequel ils travaillent. Tous les journalistes ont ce genre de microphone, mais aujourd’hui, on rencontre beaucoup d’hommes qui présentent ce genre de microphone, sans nom ou celui d’un site électronique qu’ils ont eux-mêmes créé.

Ils n’ont pas de badge officiel, pas de média identifié, juste une caméra vissée à la main ou, surtout, des smartphones.

Maintenant, quelle attitude avoir? Souvent, les émotions l’emportent et je cède, en me disant que ce sont des jeunes dans le besoin. Mais en agissant ainsi, peut-être que je cautionne des comportements non éthiques.

Il me semble, à moins que je me trompe, que cela porte préjudice à la profession déjà fragilisée par la désinformation et les réseaux sociaux.

Le code de la presse au Maroc encadre la pratique journalistique. Seuls les journalistes disposant d’une carte professionnelle délivrée par le Conseil national de la presse sont autorisés à exercer. Mais il y a beaucoup de fausses cartes de journaliste.

Sur le terrain, les organisateurs d’événements n’exigent aucun justificatif.

Est-ce de l’usurpation journalistique, une logique marchande détournée qui n’a rien à voir avec l’éthique journalistique?

Quelle attitude adopter? Considérer que ce sont des jeunes qui essayent de travailler et les encourager? Demander aux organisateurs d’événements de vérifier les identités des médias présents et d’interdire toute captation non autorisée. Compliqué.

Refuser de donner de l’argent?

Il est vrai qu’Internet et les réseaux sociaux ont permis à tout détenteur d’un smartphone de s’improviser reporter. Accepter cette réalité?

Est-ce une dérive dans l’écosystème médiatique? La perte de repères entre journalisme citoyen, amateurisme et pratiques commerciales abusives?

Ce qui est certain c’est que ce malaise est ressenti par toutes les personnes assaillies par ces faux journalistes.

Les réponses à ces questions? Je ne les ai pas. Sincèrement, je reste perplexe.
 
Par Soumaya Naamane Guessous
Le 04/07/2025 à 12h01
Le 24 juin, signature du livre de Chakib Guessous, «Survivre: enfants et jeunes de la rue», au sein de la Coupole du Parc de la Ligue arable. De nombreux journalistes. Et de faux journalistes.
 
Source : Le 360 Français https://share.google/zALaK1AC3HxZkyURj
 


 

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 13 Juillet 2025


En attendant le rush estival et l’affluence des nationaux, la destination Agadir a accueilli près de 570.000 de touristes à fin mai 2025 au sein des établissements d’hébergement touristique classés. Pour les nuitées totales réalisées, elles sont passées à 2,387 millions de janvier à mai, contre 2,173 millions pour la même période en 2024.


Agadir  Tourisme : plus d’un demi-million de visiteurs en cinq mois

À l’approche de la fin de l’année scolaire, l’attention se tourne vers Agadir, où l’évolution du marché national – principal pourvoyeur de touristes durant la saison estivale – suscite une vigilance particulière. Malgré la bonne dynamique enregistrée depuis le début de l’année, dans le sillage de 2024, le marché domestique accuse un repli : entre janvier et mai 2025, les arrivées ont chuté de 9,49% et les nuitées de 6,20% par rapport à la même période de l’année précédente.

Les professionnels du secteur misent toutefois sur un retournement de tendance, porté par le pic estival attendu entre juillet et début septembre, période traditionnellement marquée par une forte affluence des vacanciers nationaux.

La fréquentation dépasse déjà le cap d’un demi-million de touristes
En attendant, la fréquentation touristique à la destination Agadir continue de maintenir son évolution, au titre des cinq premiers de l’année en affichant une hausse soutenue depuis le début d’année de l’ordre de 9,65% par rapport à la même période 2024 et de 33,89% par rapport à fin mai 2019.

Les nuitées totales ont enregistré également une augmentation de 9,86% par rapport à 2024 et de 23,35% par rapport à 2019. C’est du moins ce qui ressort de la dernière analyse de la conjoncture touristique, au titre du mois de mai 2025, émise par le Conseil régional du tourisme (CRT) d’Agadir Souss-Massa.


Agadir  Tourisme : plus d’un demi-million de visiteurs en cinq mois

Dans ce sens, durant les cinq premiers mois de l’année, la destination a déjà franchi le cap d’un demi-million de touristes en accueillant près de 570.000 arrivées à fin mai 2025 au sein des établissements d’hébergement touristique classés contre 520.000 durant la même période de 2024 et 425.900 en 2019.

Pour les nuitées totales réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés à fin mai 2025, elles sont passées à 2,387 millions durant les cinq premiers mois contre 2,173 millions en 2024 et 1,935 million en 2019.

Le marché anglais domine les arrivées et les nuitées
L’analyse conjoncturelle des cinq premiers mois de 2025 confirme la nette domination du marché britannique à Agadir, tant en matière d’arrivées que de nuitées. Ce marché surclasse largement les autres flux touristiques, s’imposant comme la première clientèle étrangère de la station balnéaire, loin devant les marchés français et national.

À fin mai, les visiteurs britanniques représentaient 25,08% des arrivées et 31,85% des nuitées, consolidant une dynamique amorcée en 2024. Dopée par un réseau aérien bien structuré, cette fréquentation s’est traduite par l’arrivée de près de 143.000 ressortissants du Royaume-Uni, générant 760.600 nuitées, soit une durée moyenne de séjour supérieure à 5,3 jours. En comparaison, le marché français affiche 117.360 arrivées et 553.280 nuitées sur la même période.

Dans ce contexte, le taux d’occupation moyen des établissements hôteliers classés de la ville a atteint 61,78% entre janvier et mai 2025, en hausse de 6,83 points par rapport à 2024, et de 22,65 points comparé à 2019. Un niveau qui témoigne de la vitalité retrouvée du secteur et du rôle moteur du marché britannique dans la relance de la destination.

Un mois de mai en hausse
En mai, les arrivées totales réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés ont enregistré une augmentation de 4,88% par rapport à mai 2024. Le nombre de touristes est ainsi passé de 125.000 à 131.100.

Les nuitées totales réalisées durant ce mois ont enregistré une légère augmentation de 0,76% par rapport à mai 2024, passant de 511.654 à 515.562. Et ce, malgré la baisse de la capacité litière qui est passée de 32.580 lits en 2019 à 30.540 en 2025 (-6,27%).

S’agissant du taux d’occupation moyen, il a enregistré durant le mois de mai 2025, une baisse de 2,51 points par rapport à mai 2024, soit 64,91% contre 66,58%. Des chiffres bien loin des 36,47% enregistrés en mai 2019.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO


Par Med Mohamed Rial le Vendredi 27 Juin 2025


A Agadir, la capitale du Souss, l’équipe des ophtalmologues du CHU Souss Massa, a eu l’initiative de de fonder l’association « ADDIAA », une association purement dédiée au service de la vue.


Agadir   Journées d’ophtalmologie Agadir et Sud 2025 27 / 28 Juin
ADDIAA regroupes des professeurs, des ophtalmologues, des médecins internes et résidents, des paramédicaux et des administratifs, tous prêts à mettre, gracieusement, leur temps et leurs compétences, au service de la vue chez des enfants scolarisés et des patients démunis de la Région et de l’ensemble du Maroc.
 
 L’association ADDIAA, souligne Pr Omar Moustaine président de l’ADSEV (Addiaa de la vue) au service, créée en 2021, a tracé parmi ses objectifs la participation à la formation de base et l’amélioration de la qualité des soins prodigués au service d’ophtalmologie du CHU Souss Massa/ CHR Hassan II.

 Cette noble mission ne peut réussir pleinement qu’avec l’aide et le soutien des bienfaiteurs et des partenaires ayant un esprit social et solidaire ; pour la réussir de ma Mission « Sauver la vue, c’est sauver la Vie.» Bravo Messieurs et très bonne continuation.
Infos intéressants à savoir sur la santé visuelle au Maroc :
  - Plus de 500 000 marocains atteints de la cataracte dans l’attente d’une opération chirurgicale ;
  - Plus de 50 000 cas de nouveau cataracte enregistrés chaque année. La chirurgie de la cataracte permet de récupérer la vue des gens.

Cette noble mission ne peut réussir pleinement qu’avec l’aide et le soutien des bienfaiteurs et des partenaires ayant un esprit social et solidaire ; pour la réussir de ma Mission « Sauver la vue, c’est sauver la Vie.» Bravo Messieurs et très bonne continuation.
Infos intéressants à savoir sur la santé visuelle au Maroc :
  - Plus de 500 000 marocains atteints de la cataracte dans l’attente d’une opération chirurgicale ;
  - Plus de 50 000 cas de nouveau cataracte enregistrés chaque année. La chirurgie de la cataracte permet de récupérer la vue des gens.
 

 Cette noble mission ne peut réussir pleinement qu’avec l’aide et le soutien des bienfaiteurs et des partenaires ayant un esprit social et solidaire ; pour la réussir de ma Mission « Sauver la vue, c’est sauver la Vie.» Bravo Messieurs et très bonne continuation.
Infos intéressants à savoir sur la santé visuelle au Maroc :
  - Plus de 500 000 marocains atteints de la cataracte dans l’attente d’une opération chirurgicale ;
  - Plus de 50 000 cas de nouveau cataracte enregistrés chaque année. La chirurgie de la cataracte permet de récupérer la vue des gens.
 
 Ainsi, dans le cadre des activités de formation et vulgarisation sont organisées, les Journées d’ophtalmologie Agadir et Sud 2025
27 / 28 Juin.
 
 Med RIAL

 

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 26 Juin 2025


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