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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


En préparation à l’accueil de la Coupe du Monde 2030, le Maroc a annoncé un vaste plan d’extension des infrastructures aéroportuaires dans les principales villes hôtes. Ces projets, en phase avec les ambitions du pays en matière de développement et de rayonnement international, visent certes à moderniser les aéroports tout en augmentant leur capacité pour répondre aux exigences de cet événement planétaire.


Aérien /En quoi consistent vraiment les projets d’extension des aéroports du Maroc ?

La mise en avant des plans d’expansion des principaux aéroports marocains, révélés par l’ONDA, avec une projection de leur capacité en millions de passagers en 2024 et en 2030, se présente ainsi :

-Aéroport Mohammed V Casablanca : Actuellement le hub principal du pays, cet aéroport verra sa capacité passer de 16 millions en 2024 à 23,3 millions en 2030. Ce projet confirme son rôle stratégique dans le réseau aérien africain et mondial. Pour information, Casablanca prévoit la construction d’un nouvel aéroport Mohammed V, qui aura une capacité d’accueil de 20 millions de passagers par an. Ce projet vise à faire de Casablanca un hub aérien stratégique pour les vols long-courriers, reliant l’Afrique à l’Europe et aux Amériques. La flotte de Royal Air Maroc devrait passer de 50 à 250 avions d’ici 2033, renforçant ainsi les connexions internationales. Parallèlement, des travaux de modernisation de l’aéroport actuel sont en cours, incluant une nouvelle zone de transit et un espace de vie extérieur prévu pour cette fin 2024.

-Aéroport Marrakech-Ménara : Connu pour sa conception architecturale emblématique, il augmentera sa capacité de 9 millions à 14,2 millions, une augmentation importante pour une ville touristique clé.

-Aéroport Tanger-Ibn Batouta : Situé dans une région en plein essor économique, cet aéroport passera de 2,3 millions à 4,4 millions de passagers, doublant presque sa capacité actuelle.

-Aéroport Agadir-Al Massira : Ville côtière prisée des touristes, Agadir verra une augmentation de sa capacité de 2,6 millions à 6,3 millions, soit plus du double.

Aéroport Fez : Malgré une taille plus modeste, il triplera sa capacité de 2 millions à 5 millions de passagers. Cette expansion met en avant l’importance de Fès comme centre culturel et touristique.

Aéroport Rabat-Salé : La capitale administrative bénéficiera d’une augmentation de capacité de 1,5 million à 4 millions, reflétant son rôle dans l’accueil des délégations internationales.

Autrement, l’augmentation des capacités des aéroports marocains répond à plusieurs enjeux stratégiques, surtout pour répondre à la demande accrue lors du Mondial 2030. Bien évidemment, cet événement réunira des millions de visiteurs, exigeant des infrastructures capables de gérer un flux important de passagers dans un délai court. Ces extensions permettront de fluidifier le trafic aérien et d’améliorer l’expérience des voyageurs. Il s’agit aussi de renforcer la connectivité internationale, du moment que le Maroc ambitionne de devenir un hub incontournable entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient. Ces investissements renforceront le rôle stratégique du pays dans le transport aérien. Les extensions permettront non seulement de répondre aux besoins liés à la Coupe du Monde, mais aussi de soutenir le développement économique et touristique sur le long terme.

Mais malgré l’ambition de ces projets, plusieurs défis restent à relever. L’investissement nécessaire pour ces extensions est considérable. Bien que des partenariats public-privé soient envisagés, notre pays est tenu de garantir une gestion efficace des fonds, sachant que les travaux doivent être achevés avant 2030, un défi de taille nécessitant une coordination rigoureuse et des efforts soutenus.

Plus généralement, les projets d’extension des aéroports marocains reflètent la vision stratégique du pays, à la fois pour le Mondial 2030 et pour son développement à long terme. Ces investissements contribueront à positionner le Maroc comme une destination de choix, pour le tourisme et les affaires.


Source :  premiumtravelnews.com par mustapha amal

 

Par Med Mohamed Rial le Mardi 24 Décembre 2024


Lahcen Zelmat a été réélu à l’unanimité président de la Fédération Nationale de l’Industrie Hôtelière (FNIH) lors de l’Assemblée générale élective qui s’est tenue le 20 décembre à Marrakech. Cette réélection, sans surprise, marque un vote de confiance renouvelé envers son leadership et sa vision pour le secteur hôtelier marocain.

La cérémonie organisée à l’hôtel Palm Plaza Marrakech a réuni les acteurs clés du secteur hôtelier, soulignant l’importance de ce rendez-vous dans un contexte marqué par des enjeux économiques et sociaux significatifs. Cette reconduction pour un nouveau mandat de trois ans confirme la pertinence des actions entreprises sous la présidence de M. Zelmat et sa capacité à fédérer les professionnels autour d’une feuille de route ambitieuse.


Lahcen Zelmat
Lahcen Zelmat

Depuis son élection initiale, Lahcen Zelmat en effet a su imprimer une dynamique de transformation et d’adaptation au sein de la FNIH. Sous sa direction, la fédération s’est démarquée par des actions concrètes visant à solidariser et moderniser le secteur, tout en répondant aux défis structurels. Parmi les principales réalisations figurent :

La défense des intérêts de la profession : La FNIH s’est positionnée comme un interlocuteur central auprès des autorités et des partenaires institutionnels, portant la voix de ses membres sur des enjeux stratégiques tels que la fiscalité, la compétitivité et la régulation du secteur.

L’accompagnement vers l’innovation : En initiant des programmes de modernisation, la fédération a encouragé l’adoption de solutions technologiques pour améliorer la gestion des établissements et l’expérience client.

L’intégration du développement durable : Consciente des impératifs écologiques, la FNIH a promu des pratiques écoresponsables et des initiatives en faveur de la durabilité dans le secteur, contribuant ainsi à renforcer l’image de marque du Maroc en tant que destination touristique respectueuse de l’environnement.

La professionnalisation des acteurs : Des partenariats stratégiques avec des institutions nationales et internationales ont été développés pour renforcer les compétences des professionnels et hisser les standards de qualité du secteur.


Bureau fédéral 2024/2027
Bureau fédéral 2024/2027

Pour ce nouveau mandat, M. Zelmat a réaffirmé sa volonté de consolider les acquis et d’inscrire le secteur hôtelier marocain dans une dynamique de compétitivité accrue, en phase avec les transformations mondiales. Dans son discours prononcé lors de l’assemblée, il a déclaré : « Cette réélection est une marque de confiance et un encouragement à poursuivre nos efforts pour répondre aux attentes de nos membres et pour réaliser les ambitions du secteur hôtelier marocain. Ensemble, nous continuerons à porter des projets innovants et à relever les défis pour renforcer la compétitivité de notre secteur. »

Les priorités de ce mandat s’articulent autour de trois axes majeurs :

1. Renforcer la résilience face aux mutations économiques : La FNIH entend accompagner ses membres dans la gestion des défis post-pandémiques et anticiper les transformations liées aux nouvelles attentes des voyageurs, notamment en matière de digitalisation et de personnalisation de l’offre.

2. Promouvoir une croissance inclusive et durable : La fédération vise à intégrer les régions moins développées dans la dynamique touristique, tout en renforçant les synergies entre le secteur hôtelier et les autres segments du tourisme.

3. Stimuler l’excellence opérationnelle : À travers des initiatives de formation continue et de certification, la FNIH ambitionne d’élever les standards de service et de positionner le Maroc comme un modèle de qualité dans l’hôtellerie au niveau régional et international.


Membres du nv bureau
Membres du nv bureau

Photo souvenir
Photo souvenir

Pour ce nouveau mandat, M. Zelmat a réaffirmé sa volonté de consolider les acquis et d’inscrire le secteur hôtelier marocain dans une dynamique de compétitivité accrue, en phase avec les transformations mondiales. Dans son discours prononcé lors de l’assemblée, il a déclaré : « Cette réélection est une marque de confiance et un encouragement à poursuivre nos efforts pour répondre aux attentes de nos membres et pour réaliser les ambitions du secteur hôtelier marocain. Ensemble, nous continuerons à porter des projets innovants et à relever les défis pour renforcer la compétitivité de notre secteur. »

Les priorités de ce mandat s’articulent autour de trois axes majeurs :

1. Renforcer la résilience face aux mutations économiques : La FNIH entend accompagner ses membres dans la gestion des défis post-pandémiques et anticiper les transformations liées aux nouvelles attentes des voyageurs, notamment en matière de digitalisation et de personnalisation de l’offre.

2. Promouvoir une croissance inclusive et durable : La fédération vise à intégrer les régions moins développées dans la dynamique touristique, tout en renforçant les synergies entre le secteur hôtelier et les autres segments du tourisme.

 

Sans doute, la réélection de Lahcen Zelmat intervient dans un contexte où le tourisme marocain, bien que résilient, doit relever des défis multiples pour maintenir son rôle de moteur économique. En tant que fédération de référence pour le secteur hôtelier, la FNIH s’inscrit au cœur de cet écosystème en jouant un rôle d’intermédiaire et de catalyseur des initiatives structurantes.

En soutenant la compétitivité des entreprises hôtelières, en favorisant l’innovation et en intégrant les principes de durabilité, la FNIH contribue activement à l’essor économique du Maroc. Cette approche stratégique est en parfaite adéquation avec les objectifs fixés par le Plan de Développement du Tourisme 2023-2030, qui vise à positionner le pays parmi les destinations les plus prisées au monde.

En s’appuyant sur une vision claire et des actions concertées, la FNIH reste un acteur incontournable dans la transformation du paysage touristique national, au service des professionnels et de l’économie du pays.

Ainsi, les trois prochaines années s’annoncent déterminantes pour le secteur, avec une ambition partagée : faire du Maroc un leader incontesté de l’hôtellerie africaine et du tourisme à l’échelle internationale.


 source : 
premiumtravelnews.com/ par mustapha amal

 


Par Med Mohamed Rial le Dimanche 22 Décembre 2024


Le Maroc poursuit son ambition de devenir un acteur clé dans le secteur énergétique avec l’annonce d’une découverte majeure : un gisement de pétrole dans le bassin d’Agadir, à environ 100 kilomètres de la frontière maritime avec l’Espagne et à 200 kilomètres des îles Canaries. Cette annonce, faite par la société britannique Europa Oil & Gas, pourrait marquer un tournant pour le Royaume.


Découverte d’un important gisement de pétrole au Maroc

Un potentiel colossal au large des côtes marocaines

Selon les estimations rapportées par le portail espagnol Ecoticias, ce gisement contiendrait 1 000 millions de tonnes de réserves prouvées de pétrole. Située dans la zone couverte par le permis d’Inzegane, cette découverte concerne une surface de 11 220 kilomètres carrés le long des côtes de Tarfaya, Sidi Ifni et Tan Tan. Le partenariat pour l’exploitation de ce permis attribue 75 % des parts à Europa Oil & Gas et 25 % au Maroc.

 
 

Cette nouvelle découverte consolide les efforts du Royaume pour diversifier ses sources d’énergie et renforcer son indépendance énergétique.

Le Maroc face aux opportunités et défis environnementaux

Si cette découverte représente une avancée significative pour le secteur énergétique marocain, elle s’inscrit dans un contexte international où la transition écologique est une priorité. En comparaison, l’Espagne, qui possède un gisement similaire de l’autre côté de la frontière maritime, a choisi de renoncer à l’exploitation pétrolière au profit des énergies renouvelables.

Depuis l’adoption de la loi 7/2021 sur le changement climatique, l’Espagne interdit tout nouveau projet d’extraction d’hydrocarbures et impose l’arrêt progressif des projets existants d’ici 2042. Ce cadre réglementaire illustre un engagement clair envers la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.

 
 

Une approche stratégique pour le Maroc

Contrairement à son voisin espagnol, le Maroc voit dans cette découverte une opportunité stratégique pour son développement économique. Le pays a déjà fait preuve d’innovation en combinant les énergies fossiles et renouvelables pour répondre à ses besoins énergétiques. Si l’exploitation de ce gisement est confirmée, elle pourrait générer des revenus importants, renforcer la sécurité énergétique et attirer des investisseurs internationaux.

Cependant, cette ambition doit s’accompagner d’une réflexion approfondie sur les impacts environnementaux. Le Maroc, qui a investi massivement dans les énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien, devra équilibrer ces efforts avec l’exploitation de ses ressources fossiles pour éviter de compromettre ses engagements climatiques.

Un enjeu géopolitique en perspective

Cette découverte intervient dans une région stratégiquement sensible, à proximité de la frontière maritime espagnole et des îles Canaries. Si l’Espagne a choisi de délaisser l’exploitation pétrolière, la découverte marocaine pourrait raviver l’intérêt pour cette ressource, tout en posant des questions sur la gestion des frontières maritimes et des ressources partagées.

La découverte de ce gisement pétrolier au Maroc illustre les enjeux complexes auxquels font face les nations dans la gestion de leurs ressources naturelles. Entre opportunités économiques, enjeux environnementaux et défis géopolitiques, le Royaume devra définir une stratégie équilibrée pour maximiser les bénéfices tout en respectant ses engagements écologiques et régionaux.


source : www.actu-maroc.com/ 


Par Med Mohamed Rial le Dimanche 22 Décembre 2024


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