Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Depuis de nombreuses années, Agadir et sa région offrent un cadre paradisiaque aux camping-caristes. Entre mer et montage, ces fidèles de la traversée de Gibraltar trouvent dans la capitale du Souss un havre de quiétude, où le temps semble suspendu. Une nouvelle génération de campeurs semble elle aussi vouloir investir ce terrain méconnu de la liberté et du voyage.
« Dans notre établissement, nous avons des hébergements de luxe. Les Marocains réservent à partir de février et mars, en prévision de la saison estivale. L’été, on affiche généralement complet. Et cela même pendant le Covid. Mais durant la saison creuse de l’hiver, on accueille surtout une clientèle française », indique notre interlocuteur, également directeur de la société Atlantica Parc à Agadir, l’un des plus grands établissements de camping au Maroc.
L’établissement dirigé par Jamal Immel gère trois sites à Agadir : à Imi Ouaddar (Aghroud, km 27 au nord d’Agadir), il dispose de 202 hébergements ; en bord de plage à Tamri, il propose 84 hébergements ; et dans la province d’Agadir Ida-Outanane avec 94 chalets. À ces hébergements, s’ajoute une capacité totale de 1.000 camping-cars. Cet établissement propose donc des chalets, des mobile homes et des espaces pour accueillir les camping cars. « L’hiver, ce sont surtout les camping-cars. Les retraités français viennent passer près de six mois à Agadir en raison du climat, du niveau et de la qualité de vie ici. Et cela leur revient beaucoup moins cher que de rester en France », explique Jamal Immel.
Si l’on occulte le marasme lié au contexte sanitaire et la fermeture des frontières en 2020 et 2021, cette activité a connu ces dernières années un développement prometteur et elle redémarre maintenant. La beauté des paysages et la douceur du climat des provinces autour de la capitale du Souss y sont pour beaucoup. Une clientèle fidèle de longue date, des retraités français notamment, ont leurs habitudes dans les campings de la région. Emmanuelle Jeunemaître, propriétaire du camping Terre d’Océan à Taghazout, donne les clés pour comprendre cet engouement.
Génération Woodstock
Emmanuelle Jeunemaître, propriétaire du camping Terre d’Océan à Taghazout, donne les clés pour comprendre cet engouement.
« Pour la clientèle étrangère européenne, constituée essentiellement de retraités, il faut savoir que cette activité de camping-car existe depuis plus de dix ans. Ils ont connu l’époque de Woodstock et la frénésie des années 1960. Ces gens-là ont le goût de la liberté. Et le Maroc est un pays ami, qui est aussi aux portes de l’Europe. Dès qu’on traverse le détroit de Gibraltar, c’est extraordinaire. Il y a des paysages magnifiques. C’est pour cela qu’on trouve aujourd’hui au Maroc des campings à Merzouga, à Tata, à Tafraout, à Chefchaouen… Le pays offre une variété de campings authentiques, avec une hospitalité extraordinaire.
L’essor du camping comme lifestyle dans la région d’Agadir, notamment à Taghazout, est le corollaire d’une volonté de structurer cette activité. « En 2007, le projet Taghazout Bay était encore en gestation, et toute cette zone était vouée à accueillir des projets touristiques. Et il y avait des milliers de camping-caristes qui ne savaient pas où aller, car il n’y avait pas d’infrastructures pour les recevoir. Donc, les autorités ont donné les autorisations pour la construction d’infrastructures pour le camping, et c’est par ce biais-là que les grands établissements ou des plus petits comme le nôtre, ou encore Esprit Nature à Essaouira, ont ouvert », relate Emmanuelle Jeunemaître.
Dès lors, les camping-caristes s’installent dans des sites dédiés à partir du mois de novembre pour ne les quitter qu’en mars. Ces structures sécurisées et alimentées en eau et électricité, nichées en montagne ou longeant le littoral, offrent un espace slow life inespéré pour les campistes. « Quand vous vous trouvez dans votre camping-car, votre caravane ou dans une tente en face de la mer, vous avez un sentiment de liberté incomparable. Et c’est ce sentiment de liberté et de retour à la nature que notre clientèle recherche avant tout », révèle-t-elle.
À côté des camping-cars, les hébergements sont une alternative permettant d’expérimenter le camping sans avoir à prendre le volant et à effectuer la traversée de Gibraltar en bateau. Ces chalets ou mobile homes, importés de France, ont également du succès, comme en témoigne Jamal Immel. « On les vend aux retraités, qui parfois sont fatigués de conduire des camping-cars, autour de 40.000 ou 50.000 euros. Le prix de l’hébergement dépend de l’emplacement et de ce que veut le client. L’avantage du mobile home, c’est qu’il donne accès à une carte de résidence. Cela veut dire qu’on peut séjourner au Maroc toute l’année. »
L’autre option proposée par l’établissement, si l’on n’a pas de camping-car et qu’on ne veut pas nécessairement acheter un hébergement sur place, consiste à réserver comme à l’hôtel, mais toujours avec ce supplément de liberté et d’autonomie. Et là aussi les prix varient en fonction de la saison et de l’emplacement. Le tarif de la nuitée démarre à 500 dirhams et peut atteindre 1.000 dirhams. Jamal Immel assure que la qualité des hébergements respecte les standards internationaux. Ainsi, avant la pandémie, il participait chaque année aux salons de l’hôtellerie de plein air (La Rochelle, Perpignan, etc) pour s’enquérir des nouveautés.
Tourisme solidaire
Le président de l’hôtellerie de plein air au Maroc évoque également les nombreux avantages des vacances en camping en comparaison avec l’offre hôtelière classique. « Ça n’a rien à voir. Dans nos chalets, il y a trois chambres. Le client peut venir avec sa famille et avoir tout l’espace nécessaire. À l’hôtel, cela coûterait beaucoup plus cher. En plus, dans nos hébergements, il y a tous les équipements comme la cuisine, par exemple. Cela est d’autant plus intéressant dans le contexte du Covid, puisque chacun a son propre espace », argue Jamal Immel. Et d’enchaîner : « L’autre avantage est lié à l’emplacement.
Dans notre établissement, nous avons deux campings en bord de mer, pieds dans l’eau, et un autre en montagne. Ils ont chacun ses spécificités, mais tous proposent des activités telles que la randonnée en montagne, le cyclisme, la pêche, les compétitions de pétanque, en plus des ateliers dédiés aux enfants. » Les campings font tourner l’économie locale en période hivernale, et vivre les travailleurs indirects. Il s’agit notamment de « poissonniers, vendeurs de légumes, commerçants dans l’artisanat, carrossiers et dentistes.
Oui, vous avez bien entendu, dentistes. Il y a des retraités qui viennent soigner leurs dents à Tiznit, et dans la région d’Agadir, quand ils sont là en hiver », confie Emmanuelle Jeunemaître. « Il y a une économie énorme qui vit par l’hôtellerie de plein air, notamment dans les régions éloignées du centre, telles Tata ou Tafraout. Elle n’est pas visible mais importante pour la population locale. Quand il y a près de 1.000 camping-cars dans l’un de ces campings par exemple, imaginez ce que cela peut apporter comme travail aux locaux. On est clairement dans le tourisme solidaire et dans l’écotourisme ».
Van et planche de surf
En plus des campeurs traditionnels qui sont pour la plupart des retraités français, les surfers ont toujours compté parmi la clientèle fidèle du littoral atlantique de la région d’Agadir. « Les surfers, eux, ont d’ailleurs toujours été dans cette veine-là de retour à la nature », souligne Emmanuelle Jeunemaître. Si certains choisissent les écoles ou des camps de surfs, d’autres viennent tous les ans en van. Il s’agit pour la plupart d’Australiens et d’Anglais qui passent l’hiver à surfer les vagues de Taghazout ou d’autres spots de la région. « Il y a des spots extraordinaires à Taghazout.
Le camping offre à ces surfers en quête de liberté et d’authenticité le cadre qui leur correspond le mieux », soutient la propriétaire de Terre d’Océan. L’Atlantique offre en effet un cadre idyllique aux surfers du monde entier. À Agadir, quand ils sont là, les surfers s’entichent notamment des spots les plus célèbres et emblématiques tels que Mistery, Killer, Anchor Point, Dracula, Boiler, et bien d’autres encore. « Il y a entre quinze et vingt spots de surf », indique Emmanuelle Jeunemaître. Le camping offre donc à cette clientèle atypique, qui n’est pas fan des établissements conventionnels, un type d’hébergement qui lui est particulièrement adapté.
« La saison des surfers commence à partir de décembre, et va jusqu’au mois de mars », précise Emmanuelle Jeunemaître. « Les Marocains commencent aussi à se mettre au surf, mais en général ce sont les habitants de Taghazout ou de Imi Ouaddar qui s’adonnent à cette passion. Ils ne recourent donc pas forcément au camping. » Ce qui est certain, c’est que Taghazout s’est développée aussi autour de ce sport. « Après l’annonce de la fermeture des frontières, les surfers qui étaient venus en octobre et en novembre sont tous repartis », déplore-t-elle. Le camping n’est toujours pas ancré dans les mœurs des Marocains, notamment l’hiver. « Ils sont là surtout les week-ends et durant l’été, évidemment. La plupart viennent de Casablanca, Tanger, Tétouan, Marrakech, Fès, Rabat… En ce moment, ce sont surtout les gens de Casablanca ou de Marrakech qui viennent passer le week-end en raison de la proximité », indique Jamal Immel.
Emmanuelle Jeunemaître nous apprend que, parmi sa clientèle de retraités, certains était restés bloqués en Espagne. D’autres sont rentrés en France en 2020 et « pleuraient de ne pouvoir revenir au Maroc. Taghazout, c’est leur deuxième maison ». Evidemment, avec la réouverture des frontières et le retour à la normale, la circulation et l’activité reprennent. Confiante, la propriétaire du camping dit observer une nouvelle tendance, celle des trentenaires marocains qui amorcent un retour à la simplicité et affichent un besoin d’authenticité et de liberté. « Le camping offre tout cela à la fois. Ici, on est en connexion directe avec la nature. Et le Maroc est un pays extraordinaire pour le camping. Là, on a des jeunes ayant un petit budget, qui viennent avec leur tente, pour admirer le coucher du soleil autour d’un feu de camp. »
A cette clientèle de jeunes Marocains s’ajoute celle des MRE qui, l’été, reviennent au pays, en quête dA cette clientèle de jeunes Marocains s’ajoute celle des MRE qui, l’été, reviennent au pays, en quête de cette authenticité de leur terre d’origine. Selon elle, cette volonté ou ce besoin de retour à la nature n’est pas seulement la conséquence de la crise pandémique. Ce mouvement générationnel est aussi écologique. « La pandémie a accentué cela, non pas sur le fond mais sur la forme », analyse Emmanuelle Jeunemaître.
« C’est-à-dire qu’au camping, on n’a pas ce sentiment d’enfermement qu’on peut avoir dans les appartements ou les chambres d’hôtel. On a, au contraire, un sentiment de liberté en plus de la sécurité. C’est ce que le camping permet d’offrir à la clientèle. » Elle nous fait une confidence à propos de ses échanges avec cette jeune génération de trentenaires marocains épris de camping. « Il y a des banquiers qui viennent ici tous les week-ends. L’un d’eux m’a dit une fois que c’était pour se salir les mains. Je n’avais pas compris au début, alors j’ai demandé : ‘Comment ça, se salir les mains ?’ Et là, il m’a répondu : ‘J’adore monter la tente… toucher à nouveau la terre !’ Et c’est vrai… Où est-ce que vous pouvez faire ça ailleurs qu’en camping ? »
Source : media24.com par Par Btissam Zejly

Le Maroc a décidé de restreindre l’exportation de l’huile d’argan. Bonne décision tant attendue depuis des années.
Par cette mesure qui semble extrême, les autorités veulent protéger un terroir de plus en plus monopolisé par les multinationales de la cosmétique.
Désormais, la quantité d’huile d’argan appelée à sortir du Maroc sera rigoureusement contrôlée par les services des douanes.

Dès le 1ᵉʳ juillet prochain, une licence est obligatoire pour l’exportation d’huile d’argan torréfiée ou non dans des récipients d’une capacité supérieure à 5 litres.
Par cette décision, le gouvernement entend contrôler le volume des exportations d’huile d’argan lorsque le prix de ce produit est en hausse sur le marché mondial.
« Le plus gros problème que connaît le secteur, c’est le monopole des multinationales. », a déclaré le Professeur Zoubida, présidente de l’association Ibn Al Baytar.
Selon elle, les multinationales ont profité de la pandémie du Covid-19 pour s’imposer face aux coopératives.
Dès lors, « la matière première est devenue inaccessible et les coopératives ne pouvaient plus en acheter.
Cette stratégie des multinationales a fait grimper les prix passant de 500 dirhams à 600 dirhams. », explique la présidente de l’association Ibn Al Baytar.
En 2019, le Maroc a réalisé une production de 4000 tonnes d’huile d’argan.
1800 tonnes de la production est commercialisée au niveau national.
Et pour la valorisation de cette culture, la présidente estime que « beaucoup d’efforts ont été consentis pour l’organisation de la filière, la réhabilitation de l’arganeraie et la promotion de l’arganiculture, mais il faut du temps pour augmenter la production et atteindre les objectifs tracés par la tutelle ».
Actuellement, le secteur fait face à un problème lié au raffinage de l’huile qui se fait hors du pays.
C’est la raison pour laquelle « la décision du gouvernement de limiter l’exportation de l’huile d’argan pourra être judicieuse, si au Maroc on parvient à raffiner le produit ».
Mais d’ici juin, ça sera très difficile.
La conséquence c’est aussi que certaines entreprises cosmétiques ne pourront faire de produit à base d’huile d’argan, car le raffinage fait défaut au Maroc, prévient la responsable.
Il faut rappeler que les restrictions annoncées pour le 1ᵉʳ juillet prochain, interviennent à un moment où les produits marocains ont du succès sur le marché international alors que leur prix d’achat connait une hausse vertigineuse sur le marché national.
Le conflit russo-ukrainien a aggravé la hausse des cours internationaux.
Pour faire face à la situation, de nombreux pays ont décidé de faire comme le Maroc : réguler leurs exportations.
Le Petit Journal Marocain
Estimé à environ 50 MDH, le Musée du patrimoine amazigh remplacera celui déjà existant à proximité du futur Parc urbain Al Inbiâat et du Grand théâtre d’Agadir. Ce projet sera érigé derrière le Mur du souvenir dans l’aire de sauvegarde principale du centre-ville d’Agadir. Il offrira une nouvelle expérience muséale à côté du Musée de la reconstruction et de la mémoire et celui de Timitar au cœur de la zone touristique.
Selon les dispositions du plan d’aménagement sectoriel et de sauvegarde du centre urbain et du secteur touristique et balnéaire d’Agadir, le terrain en question est réservé à un équipement socio-collectif, notamment un musée. Il se situe dans l’aire de sauvegarde principale du centre-ville d’Agadir qui est le principal noyau patrimonial initié par le Haut-commissariat de la reconstruction d’Agadir. En attendant le lancement des travaux prévus au cours du second semestre 2022, la Société de développement local Agadir Souss-Massa Aménagement, qui en est le maître d’ouvrage, a déjà lancé le concours architectural pour la construction du musée du patrimoine amazigh à la ville d’Agadir portant à la fois sur les études architecturales, muséographiques et le suivi des travaux de construction de ce projet.
Offrant une nouvelle expérience muséale à côté du Musée de la reconstruction et de la mémoire et celui de Timitar au cœur de la zone touristique, le Musée du patrimoine amazigh d’Agadir sera un équipement culturel dans le cadre du PDU d’Agadir, notamment son cinquième volet afférent à la promotion culturelle et la mise en valeur du patrimoine et des lieux de culte.
L’inventaire des collections déjà réalisé
Lieu chargé d’histoire et surtout de mémoire ancestrale, ce musée permettra de contribuer à la promotion du patrimoine amazigh à travers la création d’un nouvel espace spécifique à la portée du public. Pour rappel, la destination Agadir dispose déjà du Musée municipal du patrimoine amazigh qui est érigé à proximité de la zone abritant le futur Parc urbain Al Inbiâat, mais aussi du Grand théâtre et du Théâtre de verdure en cours de réhabilitation.
Selon le maître d’ouvrage du projet, l’objectif visé est de doter ce musée d’une empreinte écologique où l’utilisation des énergies renouvelables, l’usage rationnel des eaux ainsi que les espaces verts seront pris en considération et respecteront les normes en vigueur.
Le programme physique prévu de ce projet englobe plusieurs composantes, notamment les activités d’accueil regroupant un espace d’accueil et une boutique, un espace de billetterie, un restaurant amazigh, en plus d’une tonnelle et d’une boutique sous forme d’aire de vente. Pour les activités principales, elles comprennent les expositions temporaires, un auditorium, une «place publique», des ateliers pédagogiques, des espaces de présentations permanentes pour les collections et une bibliothèque à accès libre.
A cela s’ajoutent les activités logistique, administrative et technique, ainsi que des espaces extérieurs. Déjà, l’inventaire des collections a été établi en fonction de plusieurs thèmes du patrimoine amazigh conformément à un parcours muséographique didactique.
Une offre muséale dédiée
Par ailleurs, le projet permettra, à travers l’aménagement de la Place du souvenir, de valoriser le Mur du souvenir où est inscrite la déclaration du Roi Mohammed V au lendemain du séisme qui a frappé Agadir, lundi 29 février 1960 : «Si le Destin a décidé de la destruction d’Agadir, sa reconstruction dépendra de notre foi et de notre volonté…». Cette déclaration, ornée de calligraphie arabe, est présentée sous forme de gravure incrustée dans le mur en béton. Elle est l’œuvre de l’architecte Verdugo en 1968.
Pour rappel, la première pierre du chantier de reconstruction d’Agadir avait été posée par le roi Mohammed V, le 30 juin 1960. Et le suivi de la tâche confié au prince héritier, Moulay Hassan, sous l’égide du Haut-commissariat à la reconstruction d’Agadir (HCRA). Outre l’aménagement de la Place du souvenir et la construction du Musée du patrimoine amazigh, le PDU d’Agadir a prévu d’autres projets culturels dans le cadre de la protection et la valorisation de cet aspect.
Il s’agit de la création du Musée de la reconstruction et de la mémoire de la ville d’Agadir qui permettra aussi de préserver la mémoire collective de la ville. Le choix du lieu abritant ce musée s’est porté sur l’ancien siège de Bank Al-Maghrib, un bâtiment datant de 1950 construit par l’architecte François Louis Lemarié (1902-1996), qui a été épargné lors du tremblement de terre grâce à des fondations s’apparentant à des structures parasismiques.
Après avoir abrité les services de la Banque centrale dans le passé, il est en cours de réhabilitation selon sa typologie initiale, tout en lui donnant une nouvelle vocation muséale. Le parcours de visite comportera plusieurs sections consacrées au choc du séisme et à la reconstruction de la ville, puisque le musée mettra aussi en valeur le défi relevé de la reconstruction de la ville.
À noter que les travaux de reconversion et de réhabilitation de l’édifice nécessiteront un investissement global de 41,5 MDH. Parmi les projets muséaux très attendus figure aussi le musée de Timitar, qui signifie «signes» en amazigh.
Cette infrastructure culturelle, avec son architecture distinguée et particulièrement moderne, donnera une nouvelle impulsion à la zone touristique de la destination Agadir et à son offre culturelle.
Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO