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Dans de nombreux pays visités chaque année par des millions de touristes, le simple fait de monter dans un taxi peut rapidement se transformer en source de stress. Une étude internationale révèle que les pratiques frauduleuses dans ce secteur restent fréquentes et parfois très organisées. En analysant des milliers de retours de voyageurs, les chercheurs ont dressé une carte mondiale des destinations où les risques d’arnaques sont les plus élevés, et le Maroc comme l’Égypte y occupent une place particulièrement préoccupante.
Prendre un taxi après un long vol devrait être une formalité. Pourtant, dans de nombreuses destinations touristiques, cette étape devient l’un des moments les plus redoutés du voyage. Une analyse de milliers de témoignages publiés sur Reddit révèle l’ampleur des fraudes dans les transports, et le Maroc ainsi que l’Egypte figurent parmi les dix pays les plus concernés par ce fléau.
Un classement mondial qui fait réfléchir
L’étude, menée par la plateforme de sécurité AllClear, s’est appuyée sur plus de 30 000 commentaires issus des communautés de voyageurs. L’objectif : identifier les lieux où les visiteurs rapportent le plus d’arnaques liées aux taxis. Sans surprise, la Turquie domine largement le classement, cumulant plus du double de signalements par rapport à l’Inde, qui occupe la seconde position. La Thaïlande, le Vietnam et l’Égypte suivent, dessinant un top 5 largement concentré sur des pays où la circulation dense et le tourisme de masse créent un terrain propice aux abus.
Au-delà de ces destinations très fréquentées, le Maroc apparaît à la 8ᵉ place, totalisant plus de 1 300 commentaires évoquant des pratiques frauduleuses. Cette position le place juste derrière le Mexique et devant les États-Unis, démontrant que le phénomène n’est pas limité à un seul type de marché ou de niveau de développement. Fait notable : la France figure elle aussi dans la liste, en 11ᵉ position.
Les arnaques les plus courantes : un scénario bien rodé
La majorité des plaintes se concentrent sur les zones aéroportuaires, où les voyageurs fatigués et pressés deviennent des cibles faciles. Les méthodes employées sont souvent similaires, quel que soit le pays. Parmi les techniques les plus répandues figure l’approche des rabatteurs non officiels. Ces individus, parfois très convaincants, proposent des courses « à bon prix » avant de réclamer un montant bien supérieur à l’arrivée. La situation peut se compliquer lorsque les voyageurs ne connaissent pas les tarifs locaux ou ne disposent pas de repères pour contester.
La fraude au compteur « en panne » reste également un grand classique. Sous prétexte d’un dysfonctionnement, certains chauffeurs imposent un tarif forfaitaire largement gonflé, parfois deux ou trois fois supérieur au prix réglementaire. Dans d’autres cas, le compteur est bien actif… mais trafiqué pour accélérer l’affichage du montant.
Comment se protéger ? Les conseils des experts
Pour limiter les risques, les spécialistes du voyage recommandent d’éviter toute sollicitation dans les halls d’arrivée et de privilégier les stations de taxis officielles. Une fois à bord, il est essentiel de vérifier que le compteur est bien activé dès le départ. Si le chauffeur refuse, mieux vaut descendre immédiatement. Au Maroc, ces pratiques ne restent pas sans réponse. Le ministère de l’Intérieur affirme travailler activement à la modernisation et à la régulation du secteur.
Le ministre Abdelouafi Laftit a rappelé que les autorités provinciales disposent de moyens juridiques pour imposer des normes strictes : qualité du service, respect des tarifs, comportement professionnel, conditions d’obtention des licences. Entre janvier 2023 et février 2024, pas moins de 317 licences de taxi ont été retirées temporairement à des chauffeurs en infraction. Certaines suspensions peuvent durer jusqu’à six mois. Par ailleurs, 15 autres licences ont été retirées dans l’attente de décisions judiciaires.
Le ministère assure également vouloir harmoniser les pratiques à l’échelle nationale en diffusant régulièrement des circulaires aux autorités locales. Les efforts portent autant sur le contrôle que sur la modernisation du service : mise à niveau des taxis, amélioration de la relation client, et même intégration de solutions numériques pour faciliter la réservation ou la mise en relation via des applications.
L’association d’utilité publique « l’Initiative culturelle » annonce la tenue du 21ème Festival International Cinéma et Migrations du 8 au 13 décembre 2025 à Agadir.
La programmation de cette année comporte la projection, en compétitions officielles, de huit longs métrages et autant de courts métrages, ayant pour thème le phénomène des migrations. Toutes ces œuvres ont été produites au cours de l’année 2024 ou 2025 représentants une vingtaine de pays en plus du Maroc et dont la plupart sont projetés à Agadir en avant-première mondiale.
L’évaluation de la sélection des films longs métrages est dévolue à un jury international pour les longs métrages présidé par le romancier et diplomate marocain, Abdelkader Chaoui et en qualité de membres: le réalisateur et scénariste angolais Dom Pedro, Hamid Basket réalisateur,acteur, producteur et scénatiste marocain,, la réalisatrice et productrice malgache, Maéva Ranaïvojaona et le réalisateur, producteur et scénariste brésilien, Sérgio Tréfaut.
Dans la catégorie des courts métrages, le jury est présidé par la réalisatrice angolaise, Pocas Pascoal, et avec comme membres: la Journaliste et militante de la culture Amazighe, Amina Bencheikh, et le journaliste et acteur, Lahoucine Echaabi.
Fidèle à sa tradition de célébrer les personnalités du monde du cinéma et de la culture, un hommage sera rendu à la Franco-sénégalaise, Rama Yade, ancienne secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et des droits de l’Homme de la République française, au réalisateur et acteur belgo-marocain, Nabil Benyadir et au producteur et réalisateur marocain, Fouad Challa.
Le festival célèbre la magie du cinéma dans toute sa splendeur, et promet à ses invités et au grand public une programmation riche et variée, comportant des projections de films en compétition au cinéma Sahara, et hors compétitions au cours de soirées Ciné-plage destinées au grand public au bord de l’emblématique baie d’Agadir, des rencontres artistiques et culturelles, des ateliers thématiques et des conférences sur des thèmes divers liées au 7ème art et aux enjeux migratoires.
Bref, du cinéma dans toute sa magie, sa diversité ; sa richesse culturelle et ses spectacles, célébrés à Agadir durant six jours.
Mohamed RIAL
La fréquentation touristique au Maroc connaît une dynamique notable, stimulée par des partenariats stratégiques avec des compagnies aériennes et des investissements sur ses infrastructures. L’ouverture annoncée de la première base easyJet hors Europe à Marrakech en 2026 illustre l’ambition du pays de renforcer sa connectivité aérienne et son attractivité touristique.
L’Office national marocain du tourisme (ONMT) et la low cost easyJet ont scellé un accord de cinq ans pour l’ouverture, à l’été 2026, d’une base opérationnelle à l’aéroport de Marrakech. Trois Airbus A320 seront stationnés dès le lancement, représentant un investissement supérieur à 150 millions d’euros. Cet accord prévoit une augmentation de 17% de l’offre de sièges vers le Maroc à l’horizon 2030 et la création de près de 100 emplois directs sur place, auxquels s’ajoutent de nombreux emplois indirects dans les secteurs de l’aérien, du tourisme et des services.
EasyJet opère déjà un réseau de 46 lignes reliant 25 villes européennes à cinq aéroports marocains (Marrakech, Agadir, Rabat, Essaouira, Tanger). La low cost s’affirme comme l’un des principaux transporteurs entre le continent européen et le Royaume chérifien, notamment depuis le Royaume-Uni, la Suisse et la France.
Une des dessertes les mieux desservies
Depuis la France, le Maroc figure parmi les dessertes les mieux desservies, avec de nombreuses lignes directes opérées à la fois par des compagnies aériennes traditionnelles et des low cost. Royal Air Maroc, Transavia France, Ryanair et easyJet assurent la majorité des vols directs entre les deux pays, avec des dessertes sur Casablanca, Marrakech, Fès, Tanger, Agadir et Rabat, depuis des aéroports français tels que Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse et Bordeaux. À leur côté, figurent Air France, Volotea, Vueling, TUI fly, Air Arabia, ASL Airlines, chacune proposant des offres adaptées à différentes clientèles. Le renforcement en vol direct reflète une demande soutenue aussi bien sur le marché des loisirs que sur le segment des voyages familiaux et d’affaires.
Pour accompagner la croissance du trafic aérien, les autorités marocaines déploient un plan d’investissement de 38 milliards de dirhams (près de 3,5 milliards d’euros) pour la période 2025-2030. Ce plan prévoit l’extension et la modernisation des plateformes aéroportuaires majeures comme Marrakech, Agadir, Tanger, Fès et la construction d’un nouveau terminal et d’une nouvelle piste à Casablanca. L’objectif est de tripler la capacité d’accueil nationale à l’horizon 2030, répondant à la fois aux défis de la Coupe du monde 2030 et à la croissance structurelle du tourisme. Aussi, Royal Air Maroc déploie un plan ambitieux de renouvellement de sa flotte afin de répondre à la montée en puissance attendue du secteur touristique. La compagnie aérienne marocaine prévoit l’intégration de 18 nouveaux appareils au cours des douze prochains mois, avec pour objectif d’atteindre 130 avions d’ici 2030 et 200 appareils d’ici 2037.
Fréquentation touristique record en 2025
Le Maroc confirme une dynamique touristique sans précédent avec 16,6 millions de visiteurs enregistrés entre janvier et fin octobre 2025, soit une augmentation de 14 % par rapport à l’année précédente. Selon les projections officielles, le Royaume pourrait dépasser 18 millions de touristes d’ici la fin de l’année, une progression largement supérieure à la moyenne mondiale.
La France demeure le premier marché émetteur de touristes vers le Maroc, avec 5,8 millions de visiteurs français en 2024, et un objectif affiché de 10 millions de touristes français à l’horizon 2030. Cette fréquentation place le Maroc en tête des destinations étrangères préférées des Français hors Europe. Les touristes européens sont également nombreux, les Britanniques, Espagnols, Allemands, Italiens et Néerlandais figurant parmi les marchés les plus dynamiques. Les principales destinations de vacances restent Marrakech, Agadir, Casablanca, Fès et Tanger.
Agadir et Marrakech : atouts et attractions
Agadir et Marrakech se positionnent comme les deux principaux pôles pour le marché émetteur français. Ces deux villes concentrent et renouvellent l’image du Maroc auprès des visiteurs désireux de découvrir tradition, bien-être et animations, pendant leurs séjours de vacances.
Première destination du royaume, Marrakech s’organise autour de la place Jemaa el-Fna et de la Médina, toutes deux animées par les musiciens, les conteurs, les étals typiques et l’artisanat local. Les visiteurs parcourent les souks, découvrent la mosquée Koutoubia, les palais de la Bahia et d’El Badi, la médersa Ben Youssef, ainsi que les jardins Majorelle et de la Ménara. La destination se prête à des excursions à proximit, notamment vers la vallée d’Ourika, le désert d’Agafay, la vallée d’Asni, les cascades d’Ouzoud et les paysages de l’Atlas. La vallée d’Ourika s’explore en une journée, traversant les villages berbères et menant jusqu’aux cascades rafraîchissantes de Sitti Fatma. Pour Houda El Alami, déléguée régionale du tourisme à Marrakech-Safi, « la force de Marrakech réside dans son équilibre entre hospitalité traditionnelle et confort moderne ; c’est une destination vivante, inspirante et hospitalière douze mois sur douze ».
La station balnéaire d’Agadir est surtout réputée pour sa plage de sable fin. Les touristes y découvrent aussi une promenade littorale, un port animé et des infrastructures modernes dédiées aux loisirs (spa, sauna, etc.) et aux sports nautiques. La ville se prête également à des activités culturelles : kasbah historique, souks animés et musées dédiés au patrimoine amazigh. Les amateurs de nature et de détente peuvent profiter du jardin d’Olhao, du parc Crocoparc ou partir à la découverte des grottes et oasis environnantes. La kasbah, perchée sur les hauteurs, offre une vue panoramique exceptionnelle sur la baie et la ville, tandis que le souk El Had permet de plonger au cœur de l’artisanat local et de la vie quotidienne marocaine.
Clubs de vacances tout inclus : une offre plébiscitée
Le succès des clubs de vacances « all inclusive » (« tout inclus ») explique en partie la croissance de la fréquentation. À Agadir et à Marrakech, de nombreux établissements -dont Club Med, Framissima ou Marmara-proposent des séjours intégrant vol direct, transferts, hébergement, restauration, animations et excursions, visant une clientèle recherchant confort, prévisibilité budgétaire et diversité d’activités sur place. Les familles, les groupes et les couples bénéficient de packages qui simplifient l’organisation du voyage et favorisent la découverte des attractions locales. L’agence en ligne Ôvoyages se distingue en mettant en avant des séjours tout compris à Agadir, Marrakech, mais aussi Essaouira ou Casablanca, avec des programmes associant hébergement en hôtels ou clubs, pension complète ou tout inclus, activités encadrées et excursions dans les environs. Actuellement, à l’occasion du Black Friday, l’agence « all inclusive » Ôvoyages propose jusqu’à 400 € de réduction par personne avec le code BLUE25.
La performance de ces clubs de vacances tout inclus participe à la démocratisation du tourisme au Maroc, soutenant sa fréquentation toute l’année et sa notoriété parmi les premières destinations mondiales.
Source: www.air-journal.fr
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