Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Le Consulat Général d’Espagne à Agadir, a commémoré le 12 octobre, la Fête Nationale Espagnole. La cérémonie a été présidée par Mme Miriam Patricia de Andrés de Castro, Consule Générale, en présence du Wali d’Agadir et des représentants des élus, ainsi que des amis du Consulat et des représentants de la communauté espagnole installés à Agadir.
« Les excellentes relations entre l’Espagne et le Maroc sont déjà une raison suffisante de célébration, mais pour moi, en tant que Consule Générale, nous devons aujourd’hui célébrer le triomphe de la tolérance, de la solidarité et de la capacité à résoudre les problèmes ensemble.
Si la diplomatie est l’art du possible, le travail consulaire est l’art de prévoir, anticiper, réagir et résoudre. Même face à des difficultés qui nous sont supérieures, il est nécessaire de maintenir une volonté inébranlable de service public.
Je veux m’adresser à présent à la communauté espagnole pour les féliciter en ce Jour de l’Hispanité, laissant derrière nous la situation de pandémie. Depuis le Consulat nous avons maintenu notre engagement envers les résidents à l’étranger et l’ouverture de nos installations – je peux dire avec fierté que jamais nous n’avons fermé nos locaux ou télétravail – et ce en dépit de circonstances extrêmement compliquées. Il n’existe à mes yeux de meilleur travail ni de plus grand honneur, même si certains ne me connaissent qu’aujourd’hui après deux ans à Agadir en raison de la pandémie.
En conclusion, je tiens à remercier les autorités et toutes les personnes qui ont facilité notre travail, y compris celles qui l’ont fait à titre privé et qui sont parmi nous ce soir. Elles ont la gratitude de l’Espagne et mon éternelle reconnaissance personnelle.
Je veux également remercier le Groupe Riu Tikida, car sans son appui et son professionnalisme cette réception n’aurait pas été possible. »
IL est à rappeler que le Maroc est pour l’Espagne un partenaire nature, en raison de l’histoire commune, de la proximité géographique. UN pays voisin et ami. Les activités de la communauté espagnoles sont concrétisées à Agadir et dans la Région Souss Massa, à ce sujet, par des investissements variés : hôtellerie, pêche, agriculture, industrie … Du côté purement responsabilité administratif, le Consulat Général d’Agadir, jouit d’un respect de valeur de la part des habitants d’Agadir et de la Région, pour les bonnes relations qu’entretiennent les fonctionnaires du Consulat, dans leur exercice quotidien, à la fois pour les demandes de visas comme pour tout ce qui est purement administratif. UN respect qui a toujours marqué ce Consulat, comme une constante de travail formidable qui fait grand honneur au Consulat Général, et qui encourage et fructifie les relations séculaires entre le Royaume d’Espagne et le Royaume du Maroc.
“Cruz de Oficial de la Orden al Mérito Civil” et “Cruz al Mérito Policial con distintivo blanco”.
Bienvenue à Mme La Consule Générale, qui saura fructifier ses responsabilités pour le développement des relations encore fortes entre Madrid et la Région Souss Massa, afin de rattraper le retard consumé durant deux ans de manque de relations bilatérales. Tout est bien qui finit bien. Très bonne continuation au Consulta Générale d’Agadir.
Med RIAL
Les teintes ocres et rouges dans lesquelles se fond la vallée du Dadès en font le lieu idéal pour découvrir le Maroc sous un autre angle, celui d’une nature sauvage où les lois naturelles reprennent dignement leurs droits.
La vallée des gorges du Dadès est sans nul doute l’une des plus belles et des plus impressionnantes du Sud marocain. Située entre les localités de Boumalne Dadès et M’semrir, dans la région Souss-Massa, elle tient son nom du Dadès, un affluent du fleuve Drâa qui serpente le long d’un paysage aride et désertique pour abreuver les nombreuses oasis qui jalonnent ses rives, mais aussi les figuiers, dattiers et autres amandiers. On dit d’ailleurs que la vallée produit les meilleures dattes du Maroc.
Ses falaises couleur ocre et ses terres brûlées mâtinées de rouge, contre lesquelles se cogne l’écrasante chaleur estivale, expliquent que la vallée du Dadès est une destination touristique privilégiée. Longues de 170 km environ, ces gorges sont aussi réputées pour leurs fameux « doigts de singes », d’impressionnantes falaises dont les formes, qui sont bel et bien le fruit de la nature, semblent pourtant avoir été soigneusement sculptées dans la roche.
Comment ne pas évoquer non plus la palmeraie de Skoura ? La légende veut qu’elle ait été fondée au XIIème siècle sous la dynastie des Almohades et qu’elle tire son nom de la tribu berbère qui y vivait à cette époque, les Haskourene. Celle qui fait office de première étape sur la route des 1 000 kasbahs, entre Ouarzazate et la région du Tafilalet, a tout d’un véritable labyrinthe, qui se perd sur environ 50 km². À pied ou en voiture, les balades en son sein valent la peine de déambuler dans ce dédale de palmiers, d’oliviers et d’amandiers. Ces arbres fruitiers côtoient par ailleurs des demeures de terre dont certaines datent du XVIIIème siècle, témoignant ainsi de l’histoire qui se joua en ses lieux.
Des roses à perte de vue
Dans le même registre, il est bon de faire un saut aux gorges du Toudra , dans le Haut Atlas marocain, très fréquentées par les grimpeurs pour leurs parois de calcaire pouvant atteindre 300 mètres. À 15 km de la ville de Tinghir, dans la région de Drâa-Tafilalet, ces gorges offrent aux touristes plusieurs possibilité d’activités, notamment la randonnée, l’escalade, et une promenade le long du fleuve Toudra qui serpente depuis sa source dans les montagnes du Haut Atlas. Ces gorges sont d’une importance capitale dans la vallée. Elles protègent en effet le cours du fleuve éponyme qui alimente la palmeraie sur plusieurs dizaines de kilomètres.
Et enfin, le meilleur pour la fin : ne manquez pas la vallée des roses, elle aussi une étape incontournable. La ville de Kelaat M’gouna, dans la région de Drâa-Tafilalet, est ainsi connue pour son « festival des roses », qui se tient chaque année durant quatre jours au mois de mai, et attire environ 10 000 personnes. Il est l’occasion d’une grande foire à laquelle participent des coopératives originaires de tout le pays qui viennent vendre leurs produits du terroir.
source : Voyage par TV5 Monde
Interagir avec la population locale, apprendre à connaître un Maroc plus rural et créer une nouvelle forme de tourisme sportif sont quelques-unes des raisons pour lesquelles le projet d'un tour à vélo dans le Sahara marocain est un projet intéressant.
La proposition émane d'un natif de Ténériffe, Andrés Gómez, qui a pour seconde patrie les provinces du sud du Maroc. Ce Canarien, passionné de VTT, visite le Sahara depuis 2008, et avec son projet cycliste, il veut apporter sa pierre au développement du tourisme dans la région.
Le projet suit les grandes lignes tracées par les associations de promotion du tourisme d'Assa, qui font de l'écotourisme, de la durabilité et des projets ayant un impact social positif les principaux axes de leur politique de développement.
"Nous travaillons avec une prévision de cyclistes de 10 pays différents", a déclaré Gómez lors de la présentation du projet. "Nous parlons d'une centaine d'athlètes, dont des Marocains, et avec un premier circuit de six étapes", a-t-il ajouté.
Assa-Esmara est la première route qu'Andrés et son équipe sont en train de planifier. Le natif de Tenerife est soutenu par le conseil provincial du tourisme d'Assa Zag, l'association hispano-marocaine Almakan, 7Raids, l'association Miran de Smara et plusieurs autres organismes locaux d'Assa Zag.
Pour l'instant, le projet est encore en phase de développement, ce qui implique de trouver un sponsor principal qui donnera également un nom à l'événement cycliste.
Andres Gómez admet que les exigences sont nombreuses. La sécurité, le logement et les infrastructures nécessaires aux athlètes. "Nous avons besoin d'un bivouac ou d'un logement adapté pour les personnes qui ont pédalé toute la journée sur toutes les étapes", a déclaré Gómez à Atalayar. "Les cyclistes doivent disposer d'une douche, d'un service médical ou de prévention et d'une alimentation correcte pour la pratique du vélo", ajoute le natif de Tenerife.
Avec tout cela, Gómez est suffisamment confiant pour croire au projet : "L'idée est que ce projet soit réalisé d'octobre à novembre 2023. Nous travaillons dans cette optique", a déclaré Andrés Gómez dans la salle des congrès de la municipalité d'Assa, lors de la séance de clôture du premier Forum provincial du tourisme.
Gómez pense déjà aux éditions suivantes pour les années à venir, avec de nouvelles étapes et destinations. Lors d'une conversation avec Atalayar, celui-ci a admis qu'il aimerait organiser une étape El Ayoun - Boujdour.
Lors de sa présentation, Gomez a reçu un accueil très positif de la part des notables locaux présents à son exposition. L'idée est un projet ferme et bien structuré, quelque chose que les membres de la communauté Assa demandent et veulent voir, plutôt que des paroles en l'air. Des actions et non des mots.
Source : Atalayar par Juan Pena