Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Organisé par l’Association du Patrimoine et du Folklore, en partenariat avec M Avenue,le Ministère de la Culture, le Ministère de l’Intérieur, la Commune de Marrakech,la Maison de l’Artisan, le Conseil Régional du Tourisme de Marrakech-Safi,vla Fondation Jardin Majorelle et le Centre Les Étoiles de Jamaa El Fna. Un hommage à l’héritage culturel et à la paix
À travers des spectacles, des danses traditionnelles et des ateliers culturels, les participants partageront la diversité de leurs traditions et la richesse de leurs expressions artistiques, dans un esprit de paix, de respect et de fraternité universelle.
Devenu au fil des années un rendez-vous incontournable pour les Marrakchis, les Marocains et les visiteurs étrangers, ce festival s’impose comme un espace de rencontre, d’échange et de dialogue entre les cultures du monde.
Cette année, en partenariat avec le Conseil Régional du Tourisme de Marrakech-Safi, le festival met également à l’honneur la culture marrakchie et les traditions de Degha, symboles d’un héritage vivant et d’un art de vivre authentique.
Cette collaboration vise à faire rayonner à l’international l’esprit de Marrakech, ville connue pour la joie, l’ouverture d’esprit, la chaleur humaine et l’hospitalité de ses habitants, valeurs qui accompagnent toute la programmation de cette édition.
Les pays participants incluent le Maroc, l’Arménie, le Mali, le Sénégal, le Congo, l’Autriche, la Bulgarie, l’Espagne, l’Estonie, la Grèce, l’Indonésie, l’Irlande, l’Italie, la Suisse, l’Ukraine, l’Équateur, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Norvège, ainsi que l’Isle of Man.
Marrakech, capitale de l’héritage vivant
Ville millénaire ouverte sur le monde, Marrakech s’affirme une fois de plus comme capitale de l’héritage vivant.
Le festival contribue à renforcer son rôle de pont entre les civilisations, en valorisant les arts populaires, la création interculturelle et les valeurs de paix et de diversité.
L’Association du Patrimoine et du Folklore
Créée pour préserver, valoriser et transmettre le patrimoine culturel immatériel marocain,
l’Association du Patrimoine et du Folklore œuvre depuis plus d’une décennie à la promotion des traditions locales et à leur rayonnement international.
À travers le Festival Marrakech Folklore Days, elle encourage la coopération culturelle et la reconnaissance mutuelle entre les peuples, en offrant un espace d’échange et de création au service du dialogue interculturel.
Source : communiqué
La compagnie à bas coûts britannique muscle son offre vers le Maroc, et y basera des avions l’année prochaine.

La compagnie à bas coûts britannique easyJet a annoncé mercredi 15 octobre un plan de croissance au Maroc, prévoyant notamment l’ouverture d’une base à Marrakech dès le printemps 2026 — la première du transporteur sur le continent africain.
Ce développement s’inscrit dans le cadre d’un partenariat signé avec l’Office national marocain du tourisme (ONMT), visant à renforcer la présence d’easyJet sur le marché marocain. La nouvelle base, qui accueillera trois appareils et sera ouverte toute l’année, générera environ cent emplois directs et plusieurs milliers d’emplois indirects. Son objectif : proposer dès la première année près de 4 millions de sièges.
Quatre nouvelles lignes au programme
À l’été 2026, easyJet ajoutera quatre nouvelles liaisons vers le royaume : Hambourg, Lille et Strasbourg seront connectées à Marrakech, tandis qu’une ligne Genève–Tanger verra le jour :
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Hambourg – Marrakech : dès le 1er mai 2026, 2 vols hebdomadaires (mardi, vendredi)
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Lille – Marrakech : dès le 3 mai 2026, 2 vols hebdomadaires (mercredi, dimanche)
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Strasbourg – Marrakech : dès le 3 mai 2026, 2 vols hebdomadaires (jeudi, dimanche)
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Genève – Tanger : dès le 30 mars 2026, 2 vols hebdomadaires (jeudi, vendredi)
Ces nouvelles lignes porteront à 46 le nombre total de routes opérées par la compagnie vers le Maroc, où elle opère depuis cinq aéroports : Marrakech, Agadir, Rabat, Essaouira et Tanger.
L’année 2026 marquera le 20e anniversaire de l’arrivée d’easyJet au Maroc. En deux décennies, près de 20 millions de passagers ont voyagé sur ses lignes marocaines. Kenton Jarvis, CEO d’easyJet, souligne dans un communiqué que « le Maroc est notre marché à la croissance la plus rapide hors d’Europe et une destination clé pour nos clients. Ce partenariat historique conforte notre position de premier transporteur vers le Maroc depuis le Royaume-Uni et la Suisse. »
Source : https://www.lechotouristique.com/
La commune d’Agadir a adopté un nouvel arrêté permanent fixant des horaires généraux d’ouverture des commerces et services de 6h00 à 1h00 du matin, tout en offrant une flexibilité pour des extensions sous conditions spécifiques. Cette décision, qui abroge l’ancien arrêté, datant de 1969, a suscité un vif débat sur la nécessité d’équilibrer l’enjeu économique et le droit des résidents à la quiétude.
Jusqu’à récemment, l’arrêté n°301 du 10 novembre 1969 était le seul cadre régissant les horaires d’ouverture et de fermeture des commerces et services dans la ville d’Agadir. Ces horaires étaient fixés à minuit, pour les activités de loisirs, de restauration et de commerce sur le ressort territorial de la commune.
Cependant, cet arrêté est resté largement inapplicable, engendrant un vide réglementaire pour la commune et une anarchie des horaires dans de nombreux quartiers résidentiels. Des zones à forte densité démographique, telles qu’Es-Salaam, Hay Mohammadi, Tilila, Dakhla et El Houda, ont vu émerger des activités commerciales et de services fonctionnant jusqu’à 5h du matin, voire 24h/24. Une situation qui prive malheureusement les résidents de leur droit constitutionnel à la tranquillité et à un environnement paisible.
Afin d’encadrer cette situation et de mettre en place un mécanisme de régulation, surtout pour la police administrative, le Conseil communal d’Agadir a approuvé, lors de la deuxième séance de sa session d’octobre 2025, un nouvel arrêté communal permanent.
Ce dernier définit les horaires d’ouverture et de fermeture des commerces et services sur l’ensemble de son territoire, tout en offrant la possibilité aux activités qui souhaitent opérer au-delà de 1h du matin de solliciter une extension, sous certaines conditions et en fonction du zonage spécifique.
Mise en œuvre effective sur le terrain
L’arrêté a été voté à l’unanimité des membres présents de la Commission des services publics, de l’urbanisme, de la numérisation et de la politique de la ville relevant du Conseil communal d’Agadir avant sa soumission à l’approbation du Conseil. L’arrêté veut concilier les dynamiques économiques et les attentes sociétales au sein d’une ville en pleine croissance. Si l’objectif du texte est d’apporter de l’ordre, renforcer la sécurité et améliorer la qualité de vie des habitants en régulant l’activité commerciale, sa véritable efficacité dépendra de sa mise en œuvre avec les moyens humains nécessaires.
«À travers cet arrêté, le Conseil communal d’Agadir a voulu accompagner le volet organisationnel et réglementaire d’ouverture et de fermeture des commerces et services, puisque les services de la commune reçoivent plusieurs réclamations et pétitions par rapport à la nuisance générée dans plusieurs quartiers résidentiels de la ville. Cette décision offre aussi une flexibilité aux commerces et services qui veulent ouvrir au-delà de 1h du matin à travers la plateforme Rokhas.ma via une demande exceptionnelle à la commune», a expliqué Abdallah Boulghmair, vice-président du Conseil communal d’Agadir.
Notons que ce cadre est complété par des obligations concernant la santé publique, la sécurité, la propreté et le respect du voisinage, étant donné que la commune reçoit quotidiennement des réclamations sur ce dernier point.
Pour sa part, Hicham Aich, président de la Commission permanente des services publics, des prestations, de l’urbanisme, de la digitalisation et de la politique de la ville, a souligné que «l’esprit de cet arrêté, constitué de 7 articles, est avant tout de réglementer les horaires d’ouverture et de fermeture afin de mettre fin à l’anarchie marquant cette opération tout en offrant la possibilité aux activités concernées qui veulent des horaires supplémentaires au-delà de 1h du matin».
Un vif débat
Le nouvel arrêté a alimenté un vif débat, surtout auprès des commerçants et des prestataires de services, sur un équilibre à trouver entre la vitalité de l’activité commerciale et le droit fondamental des résidents à la quiétude et à la tranquillité.
Si les premiers articles de cet arrêté fixent des horaires généraux de 6h00 à 1h00 du matin pour les commerces et activités de services, avec des considérations spécifiques pour certains complexes commerciaux, l’article 3 autorise les extensions d’horaires via une demande au président du Conseil, soumise sur la plateforme «rokhas.ma», moyennant le paiement des droits et une adaptation au zonage.
Les commerces s’engagent à respecter la santé publique, la sécurité et à ne pas causer de nuisances au voisinage (article 4). Toute infraction à ces règles sera passible d’amendes financières, conformément aux lois en vigueur (art. 5). L’exécution de cette décision est confiée aux autorités communales et locales selon l’article 6. Enfin, l’article 7 abroge l’ancien arrêté n°301 de 1969.
Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO