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L’Agence Nationale des Eaux et Forêts renforce son partenariat avec les usagers de l’arganeraie. En marge de l’événement international sur la gestion durable des forêts.
Agadir, 16-18 juin 2025, L’Agence Nationale des Eaux et Forêts renforce son partenariat avec les usagers de l’arganeraie
Ces conventions s’inscrivent pleinement dans les engagements de la stratégie nationale « Forêts du Maroc 2020-2030 », qui ambitionne de placer les usagers et les communautés locales au cœur de la gouvernance forestière. Elles illustrent concrètement les principes de « gestion communautaire des forêts », thématique prioritaire de cet évènement international organisé en partenariat avec le Secrétariat du FNUF.
La première convention, conclue avec la Fédération Nationale des Associations Provinciales d’Ayants Droit, d’Utilisateurs et de Producteurs d’Arganier (FNADEPA), porte sur la mobilisation des acteurs locaux pour la protection, la gestion et le développement durable de la Réserve de biosphère de l’arganeraie, patrimoine naturel mondialement reconnu. Cette convention-cadre vise à renforcer les capacités locales, structurer les usagers autour de projets concertés, et promouvoir une économie verte au service des communautés rurales.

La deuxième convention, conclue entre la « Direction Régionale de l’ANEF de Souss-Massa » et « l’Association Ait Ouazghi Azghar pour le Développement et la Coopération », porte sur la mise en œuvre d’un programme d’arrosage d’un périmètre de régénération d’arganier d’une superficie de 100 ha, situé dans la commune territoriale d’Aziar, province d’Agadir. Ce partenariat répond à une demande émanant de l’association, qui regroupe les usagers dudit périmètre, mis en défens depuis 2021. Il constitue un projet pilote innovant de gestion sylvopastorale, visant à élargir les domaines d’intervention des associations et à renforcer leur rôle dans la préservation et le développement des forêts. Pour faire face à la sécheresse récurrente, maintenir le taux de réussite des jeunes plants d’arganier et garantir ainsi leur durabilité, ce programme d’arrosage constitue une mesure essentielle. L’objectif est d’impliquer concrètement les populations locales dans la préservation de leur patrimoine naturel et d’en faire des acteurs engagés de la gestion durable des ressources forestières.
À travers ces conventions, l’Agence Nationale des Eaux et Forêts réaffirme son engagement en faveur d’une gouvernance forestière partagée, inclusive et ancrée dans des partenariats territoriaux solides. Ces initiatives concrétisent les objectifs du Plan stratégique des Nations Unies pour les Forêts 2017–2030 et illustrent le rôle clé que peuvent jouer les communautés locales dans la résilience des écosystèmes forestiers, la lutte contre la désertification et la promotion d’une économie verte et équitable.
Il est intéressant de savoir que le Colloque d’Agadir a connu une bonne participation des experts qui se sont mobilisés, à travers leur savoir , leur pratiques de terrain à renforcer l’ importance de la préservation des forêts non seulement au Maroc mais également dans tous les pays du monde.
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Agadir accueillera les premières Journées Scientifiques d'Ophtalmologie. La ville se prépare à accueillir ses premières Journées Scientifiques d'Ophtalmologie les 27 et 28 juin 2025, au Centre de Conférences de la Faculté de Médecine et de Pharmacie.

L’évènement scientifique vise à faire la lumière sur la réalité et les défis de l'ophtalmologie dans la région du Souss-Massa et du Sud, et à se tenir au courant des dernières avancées et technologies dans ce domaine vital. L’ évènement proposera des sessions scientifiques spécialisées sur des sujets spécifiques, tels que les diverses maladies des des yeux, la transplantation cornéennes et la chirurgie avancée de la cataracte, précise notre confrère www : sabahagadir.ma
Med RIAL
Marrakech célèbre la tangia (tanjia maarakchia) dans une effervescence populaire entre gastronomie et patrimoine vivant
Une vague d’enthousiasme populaire a déferlé sur la ville ocre à l’occasion du très attendu Festival Populaire de la Musique et de la Gastronomie Marrakchie. Au cœur de cette effervescence culturelle, un moment aussi spectaculaire qu’émouvant a marqué les esprits : la confection de la plus grande tangia jamais réalisée à Marrakech, orchestrée par nul autre que Bana, véritable légende vivante de la cuisine traditionnelle locale.
igure tutélaire des fourneaux marrakchis, Bana est reconnu pour son savoir-faire exceptionnel et son attachement viscéral aux rites culinaires ancestraux. Surnommé à juste titre « le maître du feu », il a dirigé cette performance gastronomique avec la rigueur d’un chef d’orchestre et la passion d’un artisan du goût. Le plat, emblématique de la culture marrakchie, a été cuisiné selon les règles de l’art : lentement mijoté dans un récipient en terre cuite — la fameuse tanjia — mêlant viande généreuse, épices parfumées, ail, citron confit et parfois une pointe de smen, ce beurre ranci typique de la cuisine marocaine. Le tout, enfoui dans les braises ardentes d’un farnatchi, comme le veut la tradition.
Mais l’événement a transcendé la simple prouesse culinaire pour se muer en véritable célébration communautaire. Partant de la mosquée Moulay Yazid, la tangia géante a traversé les venelles sinueuses de la médina, portée par l’énergie envoûtante de la Dakka Marrakchia, cet art rythmique et festif classé au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Une procession vibrante, où les sons des tambours se mêlaient aux cris de joie et aux applaudissements, symbole d’un peuple rassemblé autour de ses racines.
À la tombée du jour, dans une atmosphère chargée d’émotion et de fierté, le cortège a franchi les portes du Musée de l’Art Culinaire Marocain, écrin majestueux installé dans un palais du XVIIIe siècle, au cœur battant de la ville. Là, sous les acclamations du public, la tangia a été dévoilée comme un trésor patrimonial, célébrant la rencontre unique entre la cuisine, la musique et la mémoire collective.
Ce musée, lieu de transmission et de célébration des arts de la table marocains, propose au quotidien une plongée immersive dans les traditions gastronomiques du Royaume. Ateliers animés par les dadas — gardiennes du savoir culinaire —, expositions sensorielle, dégustations authentiques et restaurant panoramique en font une vitrine vivante de l’excellence marocaine.
Avec cette tangia (ou tanjia maarakchia) géante, Marrakech n’a pas seulement cuisiné un plat : elle a ravivé une flamme. Celle d’un héritage transmis avec amour, celle d’une identité partagée, et celle d’un peuple qui continue de faire vivre ses traditions.
Source : www.lepetitjournalmarocain.com