Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, le Conseil régional de Souss-Massa organise en partenariat avec le ministère du Tourisme, de l’Artisanat, de l’Economie Sociale et Solidaire -Secrétariat d’État Chargé de l’Artisanat et l’Economie Sociale et Solidaire- et la Wilaya de la région, la deuxième édition du Salon Régional de l’Economie Sociale et Solidaire du 15 au 21 Février 2025, à la Place Al Amal à Agadir, sous le thème « L’Economie Sociale et Solidaire : Des doigts en or innovants et une âme collective solidaire»

Cette deuxième édition vise à renforcer les efforts déployés par les organisateurs dans la mise en œuvre des spécialités propres des régions en matière de revitalisation des produits de l’économie sociale et solidaire et de poursuite du travail de promotion et de valorisation des produits artisanaux locaux et régionaux, ainsi qu’à soutenir et renforcer les capacités de production et de commercialisation des acteurs du domaine, tout en créant un espace d’échange d’expériences, d’adaptation des produits aux goûts des consommateurs et étudier les questions d’intérêt pour le secteur, tout en mettant en valeur la position qu’occupent l’artisanat et l’économie sociale et solidaire dans le cadre du nouveau modèle de développement.
Le Salon sera aménagé en un nouveau design, dans un espace ouvert de 4 000m2, qui constitue une nouvelle version innovante comparable aux dernières expositions internationales par ambition d’offrir aux visiteurs la possibilité de voir les dernières innovations des organisations du secteur, ainsi que les produits naturels régionaux et l’artisanat par ambition de les soutenir par l’achat solidaire.
Cet espace se composera de quatre pôles principaux :
✔ Pôle commercial: qui regroupera 180 exposants et exposantes.
✔ Pôle d’innovation: qui mettra en avant les projets coopératifs créatifs.
✔ Pôle institutionnel, des partenaires et des invités de la région : pour présenter les expériences nationales et les programmes régionaux et provinciaux en matière d’appui aux projets de développement de l’économie sociale et solidaire, ainsi que les initiatives des organisations de la société civile et du secteur privé.
✔ Pôle métiers de l’artisanat: pour exposer les créations des artisans de différentes provinces de la région.
A l’occasion de l’organisation de cet événement, un éventail de séminaires, de conférences et de sessions de formation adressés aux exposants et exposantes seront encadrés par des experts nationaux et régionaux afin de diagnostiquer la réalité du secteur dans la région, discuter ses défis et les opportunités de son développement, ainsi que renforcer les capacités de ses acteurs.
Source : https://fr.hespress.com/
Le Maroc figure dans le classement des 20 meilleures destinations pour les vacances à bas prix, établi par un célèbre quotidien britannique.

Le Maroc occupe la 6ᵉ place dans le classement des destinations qui offrent un excellent rapport qualité-prix. « Pour profiter du soleil à un prix compétitif, ne vous contentez pas de Marrakech, mais plutôt des stations balnéaires bon marché du pays, où les hôtels en bord de mer se trouvent à moins de quatre heures de vol, conseille The Telegraph à ses lecteurs. Agadir, sur la côte sud-ouest du Maroc, surplombée par les vestiges d’une forteresse de type Kasbah du XVIe siècle perchée au sommet d’une colline, offre de longues étendues de sable et une vie nocturne animée. » EasyJet Holidays y propose sept nuits aux Dunes d’Or Ocean Club, un hôtel quatre étoiles doté de trois piscines, de clubs pour enfants (de 4 à 12 ans), d’un spa, de quatre restaurants et d’un emplacement en bord de mer à partir de 634 £ tout compris.
Madrid (à partir de 272 £, chambre seule, hors transferts) arrive en tête du classement. La ville espagnole est suivie par les Alpes françaises, le Portugal, la Turquie et la Crète (Grèce). Tenerife (Espagne) occupe la 7ᵉ place, tandis que Chypre prend la 8ᵉ place. Viennent ensuite Gozo (Malte), Slovénie, Bulgarie, Italie du Sud, Albanie, Pays baltes et Thaïlande. Le Mexique occupe la 16ᵉ place tandis que Le Sri Lanka s’adjuge la 17ᵉ place. La Jamaïque, Le Vietnam et Le Cap (Afrique du Sud) ferment la marche du podium.
source : www.bladi.net
À l’approche des grands événements à fort potentiel touristique que le Maroc s’apprête à accueillir, la tutelle a enfin pris à bras-le-corps la question de la formation continue des guides touristiques. L’objectif étant d’adapter l’offre à une demande croissante tout en encadrant la profession pour lutter contre les pratiques non réglementées.
Si, l’année dernière, la tutelle n’a ménagé aucun effort pour certifier le maximum de guides possibles dans les différentes régions du Royaume, désormais, la publication au Bulletin Officiel d'un arrêté ministériel, qui fixe les modalités du programme de renforcement des capacités des guides de tourisme, constitue une avancée majeure et un tournant important pour une expérience touristique plus riche. Selon un communiqué du ministère du Tourisme, de l'Artisanat, de l'Economie Sociale et Solidaire, publié dimanche, cette initiative permettra désormais aux guides de tourisme de suivre une formation déployée en mode distanciel ou présentiel, fait savoir le ministère dans un communiqué.
Mise à niveau, mais à quel prix ?
Ledit programme permettra aux guides de tourisme d'enrichir leurs compétences en matière de médiation culturelle, de gestion de groupe, et de nouvelles technologies, tout en s'adaptant aux tendances émergentes du tourisme durable et expérientiel, précise la tutelle, notant que cette formation s'inscrit dans le chantier de renforcement du Capital Humain de la feuille de route 2023-2026. Elle répond aux nouveaux enjeux du secteur touristique marocain qui, avec plus de 17,4 millions en 2024, requiert des professionnels hautement qualifiés. Tout en louant cette initiative, Hamid Oumezdou, meilleur guide de montagne au monde en 2023, selon la plateforme Wanderlust World Guide Awards, précise que cette formation doit être réellement continue, s’adaptant aux évolutions et aux changements du secteur. Il affirme, toutefois, « qu’un guide expérimenté n’a pas nécessairement besoin de formation supplémentaire ». Cette initiative, qui s’ajoute aux formations initiales et continues déjà en vigueur, permettra, selon Bamansour, « de répondre aux besoins des agences touristiques, surtout dans les saisons de haut flux, en mettant à leur disposition des guides touristiques expérimentés et dont les compétences sont reconnues par la tutelle ».
Dans ce même sillage, le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire avait lancé, en avril 2023, une vaste opération de régularisation des guides touristiques à travers un examen national. Attendue depuis de nombreuses années, cette initiative a constitué une avancée majeure pour le secteur du guidage touristique au Maroc, offrant enfin aux personnes disposant des compétences requises l’opportunité d’accéder officiellement à la profession. Les commissions d’examen, composées de représentants des autorités locales, de l’Association régionale des guides de tourisme et des délégations régionales du Tourisme, ont veillé à garantir une évaluation juste et conforme aux exigences du métier, posant ainsi les bases d’une profession plus structurée.
Cela dit, la réussite du nouveau chantier de formation de la tutelle demeure néanmoins tributaire des mécanismes d’audit et de contrôle mis en place par les autorités touristiques, qui se doivent faire montre de plus de sévérité envers les faux guides. «Nous sommes surtout surpris de constater que des étrangers, basés au Maroc, s’octroient des fonctions de guide de tourisme en ville alors qu’ils n’y sont pas autorisés», déplore Hamid Oumezdou, faisant référence à l’article 6 de la loi réglementant la profession de guide de tourisme, qui prévoit que le guide doit absolument être « de nationalité marocaine » et l’article 21 selon lequel l’usurpation du titre de guide soit passible de poursuites pénales. Selon l’article 381 du Code pénal « quiconque, sans remplir les conditions exigées pour le porter, fait usage ou se réclame d'un titre attaché à une profession légalement réglementée, d'un diplôme officiel ou d'une qualité dont les conditions d'attribution sont fixées par l'autorité publique est puni, à moins que des peines plus sévères ne soient prévues par un texte spécial, de l'emprisonnement de trois mois à deux ans et d'une amende de 200 à 5.000 dirhams ou de l'une de ces deux peines seulement ».
source : lopinon.ma Rédigé par Yousra RHARDOUD