Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 20ᵉ édition du Festival Timitar – Signes et Culture se tiendra à Agadir du 17 au 19 décembre 2025, à partir de 18h00 chaque soir. Ce cap symbolique marque vingt années d’engagement en faveur des musiques amazighes, du dialogue artistique et de l’ouverture sur le monde.
Depuis sa création en 2004, Timitar s’est imposé comme l’un des grands rendez-vous culturels du Maroc, rassemblant chaque année près de 200 000 festivaliers autour de sa signature fondatrice :
« Les artistes amazighs accueillent les musiques du monde ». Classé parmi les festivals internationaux de référence, Timitar est aujourd’hui un repère culturel incontournable du continent africain.
Cette édition 2025 se tiendra à la veille du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations, dont plusieurs matchs se dérouleront à Agadir. Cette synchronisation exceptionnelle confère au festival une résonance particulière, renforçant son ancrage africain et sa visibilité auprès de la presse internationale déjà mobilisée pour la CAN. Timitar devient ainsi le premier grand rendez-vous culturel précédant la compétition, offrant à Agadir une scène idéale pour célébrer la diversité culturelle africaine, la diplomatie artistique et l’attractivité du territoire.
UN VOYAGE MUSICAL EN TROIS SOIRÉES
SOIRÉE 1 — L’Afrique en partage
La soirée d’ouverture rend hommage au continent africain à travers une programmation qui fait dialoguer héritages, identités et modernité.
Ahwach Bnat Louz x Raskas, création Tekchbila, mêlera poésie amazighe, rythmes du Souss et textures électroniques pour un dialogue inédit entre tradition et modernité. Fatima Tabaamrant, grande voix amazighe, poétesse et figure engagée, incarne depuis plus de trente ans la mémoire vivante et la force des chants du Souss. Alpha Blondy, légende ivoirienne du reggae, porte depuis quarante ans une voix humaniste, nourrie de spiritualité, de traditions africaines et d’engagements politiques. Shan’L, figure majeure de l’afro-pop gabonaise, apporte son énergie flamboyante révélée par des hits panafricains.Krys M, étoile montante du Cameroun, fusionne afro-pop et rythmes traditionnels pour composer des hymnes fédérateurs.
Isabel Novella, voix mozambicaine magnétique, mêle soul, jazz et traditions ancestrales dans une approche artistique intime et profondément humaine. Hicham Massine rendra hommage à Ammouri M’barek, pionnier de la modernisation de la chanson amazighe et figure majeure de la world music marocaine. En ouverture du festival, cette première soirée établit un lien naturel avec l’effervescence qui précède la CAN 2025, mettant en avant la créativité des scènes africaines et la diversité des expressions musicales du continent.
SOIRÉE 2 — Un souffle oriental et méditerranéen
La deuxième soirée met à l’honneur les influences orientales, arabes et méditerranéennes à travers des artistes qui réinterprètent leurs héritages avec audace et modernité. Double Zuksh, formation égyptienne émergente, fusionne mahraganat et hip-hop alternatif pour offrir une lecture moderne et percutante des scènes urbaines du Caire. Wegz, phénomène générationnel égyptien, a marqué la pop et le hip-hop du Moyen-Orient par une créativité devenue un véritable mouvement culturel.
Izenzaren, groupe mythique fondé dans les années 1970, demeure l’un des porte-voix emblématiques de la culture amazighe moderne.
Marwa Nagy rendra un hommage exceptionnel à une grande voix mythique du répertoire oriental, symbole intemporel de l’âge d’or de la chanson arabe, accompagnée par l’Orchestre Hicham Telmoudi, formation reconnue pour son excellence académique et sa maîtrise des répertoires marocain et oriental.AZA, groupe amazigh basé en Californie, tisse les rythmes d’Afrique du Nord avec des influences contemporaines internationales, célébrant un patrimoine en perpétuelle évolution.Cette soirée tisse un dialogue subtil et puissant entre les traditions musicales orientales et les sonorités urbaines actuelles, révélant la vitalité d’un patrimoine en constante évolution.
.
SOIRÉE 3 — Le Maroc au cœur : héritages & nouvelles scènes
La troisième soirée propose un regard profond sur le patrimoine musical marocain, tout en mettant en lumière la créativité des nouvelles générations. Ahwach Aglagal, troupe phare de l’Anti-Atlas, offriront des performances immersives où chants, poésie, danse et costumes traditionnels rendent hommage aux racines amazighes. Khalid Al waabani, artiste amazigh de la nouvelle génération, revisite avec modernité l’art du Tagroubbit avec une sensibilité contemporaine, tout en préservant l’âme du Souss. Nacim Haddad, voix exceptionnelle confirmée de la Aita marocaine, apportera la fraîcheur d’une nouvelle génération très appréciée du public. Jaylann, voix montante de la scène marocaine, propose une pop plurilingue qui résonne auprès d’un public jeune et international.
Badr Ouabi célèbrera l’héritage de Mohamed Rouicha, maître du loutar, dans une interprétation empreinte d’émotion. Labess connu pour son style unique de « gipsy-chaâbi » qui fusionne le chaâbi algérien, la rumba gitane, le flamenco et des rythmes africains, explorant les thèmes de l’exil et de l’identité avec des textes en arabe, français et espagnol.
Une soirée qui reflète la vitalité culturelle du Maroc et l’expression plurielle d’une scène artistique en pleine évolution.
LES SCÈNES D’UN RENOUVEAU URBAIN
Les concerts se dérouleront chaque soir à partir de 18h00 dans deux lieux emblématiques d’Agadir :
- La Place Al Amal, entièrement réaménagée en 2025, offrant de nouveaux espaces publics, une accessibilité renforcée et des infrastructures techniques de dernière génération.
- Le Théâtre de Verdure, récemment restauré, désormais pensé comme un espace scénique stratégique pour les concerts et les captations audiovisuelles.
Ces deux sites symbolisent le dynamisme culturel de la ville d’Agadir et la transformation urbaine engagée ces dernières années.
UN FESTIVAL POPULAIRE, FIDÈLE À SON ADN
Ouvert à tous et gratuit, Timitar demeure fidèle aux valeurs qui fondent son identité :la valorisation des musiques amazighes, l’accueil des cultures du monde, le dialogue entre les peuples, le vivre-ensemble et la transmission entre générations. Le festival doit son rayonnement à l’engagement de ses bénévoles, à la mobilisation du public gadiri et au soutien constant de ses partenaires institutionnels : la Commune d’Agadir, la Région Souss-Massa, la Wilaya, l’Office National Marocain du Tourisme, le Conseil Régional du Tourisme, l’Association des Hôteliers d’Agadir et l’Association des Transporteurs d’Agadir.
LES SCÈNES D’UN RENOUVEAU URBAIN
Trois jours de musique, de rencontres et de fraternité artistique, à partir de 18h00 chaque soir pour célébrer la culture Amazigh, l’Afrique et le monde à Agadir.
Source: https://amadalamazigh.press.ma/
Dans de nombreux pays visités chaque année par des millions de touristes, le simple fait de monter dans un taxi peut rapidement se transformer en source de stress. Une étude internationale révèle que les pratiques frauduleuses dans ce secteur restent fréquentes et parfois très organisées. En analysant des milliers de retours de voyageurs, les chercheurs ont dressé une carte mondiale des destinations où les risques d’arnaques sont les plus élevés, et le Maroc comme l’Égypte y occupent une place particulièrement préoccupante.
Prendre un taxi après un long vol devrait être une formalité. Pourtant, dans de nombreuses destinations touristiques, cette étape devient l’un des moments les plus redoutés du voyage. Une analyse de milliers de témoignages publiés sur Reddit révèle l’ampleur des fraudes dans les transports, et le Maroc ainsi que l’Egypte figurent parmi les dix pays les plus concernés par ce fléau.
Un classement mondial qui fait réfléchir
L’étude, menée par la plateforme de sécurité AllClear, s’est appuyée sur plus de 30 000 commentaires issus des communautés de voyageurs. L’objectif : identifier les lieux où les visiteurs rapportent le plus d’arnaques liées aux taxis. Sans surprise, la Turquie domine largement le classement, cumulant plus du double de signalements par rapport à l’Inde, qui occupe la seconde position. La Thaïlande, le Vietnam et l’Égypte suivent, dessinant un top 5 largement concentré sur des pays où la circulation dense et le tourisme de masse créent un terrain propice aux abus.
Au-delà de ces destinations très fréquentées, le Maroc apparaît à la 8ᵉ place, totalisant plus de 1 300 commentaires évoquant des pratiques frauduleuses. Cette position le place juste derrière le Mexique et devant les États-Unis, démontrant que le phénomène n’est pas limité à un seul type de marché ou de niveau de développement. Fait notable : la France figure elle aussi dans la liste, en 11ᵉ position.
Les arnaques les plus courantes : un scénario bien rodé
La majorité des plaintes se concentrent sur les zones aéroportuaires, où les voyageurs fatigués et pressés deviennent des cibles faciles. Les méthodes employées sont souvent similaires, quel que soit le pays. Parmi les techniques les plus répandues figure l’approche des rabatteurs non officiels. Ces individus, parfois très convaincants, proposent des courses « à bon prix » avant de réclamer un montant bien supérieur à l’arrivée. La situation peut se compliquer lorsque les voyageurs ne connaissent pas les tarifs locaux ou ne disposent pas de repères pour contester.
La fraude au compteur « en panne » reste également un grand classique. Sous prétexte d’un dysfonctionnement, certains chauffeurs imposent un tarif forfaitaire largement gonflé, parfois deux ou trois fois supérieur au prix réglementaire. Dans d’autres cas, le compteur est bien actif… mais trafiqué pour accélérer l’affichage du montant.
Comment se protéger ? Les conseils des experts
Pour limiter les risques, les spécialistes du voyage recommandent d’éviter toute sollicitation dans les halls d’arrivée et de privilégier les stations de taxis officielles. Une fois à bord, il est essentiel de vérifier que le compteur est bien activé dès le départ. Si le chauffeur refuse, mieux vaut descendre immédiatement. Au Maroc, ces pratiques ne restent pas sans réponse. Le ministère de l’Intérieur affirme travailler activement à la modernisation et à la régulation du secteur.
Le ministre Abdelouafi Laftit a rappelé que les autorités provinciales disposent de moyens juridiques pour imposer des normes strictes : qualité du service, respect des tarifs, comportement professionnel, conditions d’obtention des licences. Entre janvier 2023 et février 2024, pas moins de 317 licences de taxi ont été retirées temporairement à des chauffeurs en infraction. Certaines suspensions peuvent durer jusqu’à six mois. Par ailleurs, 15 autres licences ont été retirées dans l’attente de décisions judiciaires.
Le ministère assure également vouloir harmoniser les pratiques à l’échelle nationale en diffusant régulièrement des circulaires aux autorités locales. Les efforts portent autant sur le contrôle que sur la modernisation du service : mise à niveau des taxis, amélioration de la relation client, et même intégration de solutions numériques pour faciliter la réservation ou la mise en relation via des applications.
L’association d’utilité publique « l’Initiative culturelle » annonce la tenue du 21ème Festival International Cinéma et Migrations du 8 au 13 décembre 2025 à Agadir.
La programmation de cette année comporte la projection, en compétitions officielles, de huit longs métrages et autant de courts métrages, ayant pour thème le phénomène des migrations. Toutes ces œuvres ont été produites au cours de l’année 2024 ou 2025 représentants une vingtaine de pays en plus du Maroc et dont la plupart sont projetés à Agadir en avant-première mondiale.
L’évaluation de la sélection des films longs métrages est dévolue à un jury international pour les longs métrages présidé par le romancier et diplomate marocain, Abdelkader Chaoui et en qualité de membres: le réalisateur et scénariste angolais Dom Pedro, Hamid Basket réalisateur,acteur, producteur et scénatiste marocain,, la réalisatrice et productrice malgache, Maéva Ranaïvojaona et le réalisateur, producteur et scénariste brésilien, Sérgio Tréfaut.
Dans la catégorie des courts métrages, le jury est présidé par la réalisatrice angolaise, Pocas Pascoal, et avec comme membres: la Journaliste et militante de la culture Amazighe, Amina Bencheikh, et le journaliste et acteur, Lahoucine Echaabi.
Fidèle à sa tradition de célébrer les personnalités du monde du cinéma et de la culture, un hommage sera rendu à la Franco-sénégalaise, Rama Yade, ancienne secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et des droits de l’Homme de la République française, au réalisateur et acteur belgo-marocain, Nabil Benyadir et au producteur et réalisateur marocain, Fouad Challa.
Le festival célèbre la magie du cinéma dans toute sa splendeur, et promet à ses invités et au grand public une programmation riche et variée, comportant des projections de films en compétition au cinéma Sahara, et hors compétitions au cours de soirées Ciné-plage destinées au grand public au bord de l’emblématique baie d’Agadir, des rencontres artistiques et culturelles, des ateliers thématiques et des conférences sur des thèmes divers liées au 7ème art et aux enjeux migratoires.
Bref, du cinéma dans toute sa magie, sa diversité ; sa richesse culturelle et ses spectacles, célébrés à Agadir durant six jours.
Mohamed RIAL
Accueil









