Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Le Maroc figure dans le classement des 20 meilleures destinations pour les vacances à bas prix, établi par un célèbre quotidien britannique.

Le Maroc occupe la 6ᵉ place dans le classement des destinations qui offrent un excellent rapport qualité-prix. « Pour profiter du soleil à un prix compétitif, ne vous contentez pas de Marrakech, mais plutôt des stations balnéaires bon marché du pays, où les hôtels en bord de mer se trouvent à moins de quatre heures de vol, conseille The Telegraph à ses lecteurs. Agadir, sur la côte sud-ouest du Maroc, surplombée par les vestiges d’une forteresse de type Kasbah du XVIe siècle perchée au sommet d’une colline, offre de longues étendues de sable et une vie nocturne animée. » EasyJet Holidays y propose sept nuits aux Dunes d’Or Ocean Club, un hôtel quatre étoiles doté de trois piscines, de clubs pour enfants (de 4 à 12 ans), d’un spa, de quatre restaurants et d’un emplacement en bord de mer à partir de 634 £ tout compris.
Madrid (à partir de 272 £, chambre seule, hors transferts) arrive en tête du classement. La ville espagnole est suivie par les Alpes françaises, le Portugal, la Turquie et la Crète (Grèce). Tenerife (Espagne) occupe la 7ᵉ place, tandis que Chypre prend la 8ᵉ place. Viennent ensuite Gozo (Malte), Slovénie, Bulgarie, Italie du Sud, Albanie, Pays baltes et Thaïlande. Le Mexique occupe la 16ᵉ place tandis que Le Sri Lanka s’adjuge la 17ᵉ place. La Jamaïque, Le Vietnam et Le Cap (Afrique du Sud) ferment la marche du podium.
source : www.bladi.net
À l’approche des grands événements à fort potentiel touristique que le Maroc s’apprête à accueillir, la tutelle a enfin pris à bras-le-corps la question de la formation continue des guides touristiques. L’objectif étant d’adapter l’offre à une demande croissante tout en encadrant la profession pour lutter contre les pratiques non réglementées.
Si, l’année dernière, la tutelle n’a ménagé aucun effort pour certifier le maximum de guides possibles dans les différentes régions du Royaume, désormais, la publication au Bulletin Officiel d'un arrêté ministériel, qui fixe les modalités du programme de renforcement des capacités des guides de tourisme, constitue une avancée majeure et un tournant important pour une expérience touristique plus riche. Selon un communiqué du ministère du Tourisme, de l'Artisanat, de l'Economie Sociale et Solidaire, publié dimanche, cette initiative permettra désormais aux guides de tourisme de suivre une formation déployée en mode distanciel ou présentiel, fait savoir le ministère dans un communiqué.
Mise à niveau, mais à quel prix ?
Ledit programme permettra aux guides de tourisme d'enrichir leurs compétences en matière de médiation culturelle, de gestion de groupe, et de nouvelles technologies, tout en s'adaptant aux tendances émergentes du tourisme durable et expérientiel, précise la tutelle, notant que cette formation s'inscrit dans le chantier de renforcement du Capital Humain de la feuille de route 2023-2026. Elle répond aux nouveaux enjeux du secteur touristique marocain qui, avec plus de 17,4 millions en 2024, requiert des professionnels hautement qualifiés. Tout en louant cette initiative, Hamid Oumezdou, meilleur guide de montagne au monde en 2023, selon la plateforme Wanderlust World Guide Awards, précise que cette formation doit être réellement continue, s’adaptant aux évolutions et aux changements du secteur. Il affirme, toutefois, « qu’un guide expérimenté n’a pas nécessairement besoin de formation supplémentaire ». Cette initiative, qui s’ajoute aux formations initiales et continues déjà en vigueur, permettra, selon Bamansour, « de répondre aux besoins des agences touristiques, surtout dans les saisons de haut flux, en mettant à leur disposition des guides touristiques expérimentés et dont les compétences sont reconnues par la tutelle ».
Dans ce même sillage, le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire avait lancé, en avril 2023, une vaste opération de régularisation des guides touristiques à travers un examen national. Attendue depuis de nombreuses années, cette initiative a constitué une avancée majeure pour le secteur du guidage touristique au Maroc, offrant enfin aux personnes disposant des compétences requises l’opportunité d’accéder officiellement à la profession. Les commissions d’examen, composées de représentants des autorités locales, de l’Association régionale des guides de tourisme et des délégations régionales du Tourisme, ont veillé à garantir une évaluation juste et conforme aux exigences du métier, posant ainsi les bases d’une profession plus structurée.
Cela dit, la réussite du nouveau chantier de formation de la tutelle demeure néanmoins tributaire des mécanismes d’audit et de contrôle mis en place par les autorités touristiques, qui se doivent faire montre de plus de sévérité envers les faux guides. «Nous sommes surtout surpris de constater que des étrangers, basés au Maroc, s’octroient des fonctions de guide de tourisme en ville alors qu’ils n’y sont pas autorisés», déplore Hamid Oumezdou, faisant référence à l’article 6 de la loi réglementant la profession de guide de tourisme, qui prévoit que le guide doit absolument être « de nationalité marocaine » et l’article 21 selon lequel l’usurpation du titre de guide soit passible de poursuites pénales. Selon l’article 381 du Code pénal « quiconque, sans remplir les conditions exigées pour le porter, fait usage ou se réclame d'un titre attaché à une profession légalement réglementée, d'un diplôme officiel ou d'une qualité dont les conditions d'attribution sont fixées par l'autorité publique est puni, à moins que des peines plus sévères ne soient prévues par un texte spécial, de l'emprisonnement de trois mois à deux ans et d'une amende de 200 à 5.000 dirhams ou de l'une de ces deux peines seulement ».
source : lopinon.ma Rédigé par Yousra RHARDOUD
Le ministère du Transport et de la Logistique a franchi une étape importante dans l’intégration des trottinettes électriques dans le Code de la route marocain.
D’après le même article, le vélo à assistance électrique est défini comme « tout vélo ayant au moins deux roues, équipé d’un moteur électrique auxiliaire d’une puissance inférieure ou égale à 250 watts, dont l’alimentation électrique s’interrompt lorsque le conducteur cesse de pédaler, ou diminue progressivement jusqu’à s’arrêter complètement avant que le véhicule n’atteigne une vitesse de vingt-cinq (25) kilomètres par heure. » Autre définition : « Le véhicule de mobilité personnelle à moteur est tout engin motorisé sans siège, conçu et fabriqué pour transporter une seule personne, sans équipements dédiés au transport de marchandises, doté d’un dispositif de direction (comme un guidon) et équipé d’un moteur non thermique ou d’une assistance non thermique, avec une vitesse maximale de fabrication supérieure à 6 kilomètres par heure sans dépasser 25 kilomètres par heure. »
Le texte prévoit également la mise en fourrière du véhicule par l’officier de police judiciaire ou l’agent rédacteur du procès-verbal dans certains cas, notamment lorsque celui-ci circule sur l’autoroute sans pouvoir atteindre une vitesse de 60 kilomètres par heure. Cette modification vise à « ajouter de nouvelles situations prenant en compte les particularités des dispositifs électroniques modernes, tout en retirant les infractions liées à cet appareil de la liste des infractions de première classe », précise le projet de loi.
source : www.bladi.ne