Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Depuis quelques mois, les recettes touristiques sont en nette progression au Maroc, en grande partie grâce aux dépenses des touristes étrangers. Les clientèles, chinoise, israélienne (d’origine marocaine) et américaine sont les plus dépensières, selon les professionnels.
À fin mai dernier, les arrivées de touristes ont presque quadruplé comparativement à la même période l’année dernière, passant de 501 000 à 2,3 millions de personnes, selon la Direction des Etudes et des Prévisions Financières (DEPF).
Parmi ces visiteurs, certains sont des grands contributeurs du secteur, selon les professionnels, précisant que plusieurs facteurs favorisent leurs dépenses. Ainsi, les nationalités les plus citées sont au nombre de trois : les Américains, les Israéliens (d’origine marocaine) et les Chinois.
La même source souligne que les Américains et les Israéliens semblent avoir des habitudes de consommation similaires, les deux font des économies au niveau de l’hôtellerie. Ils évitent les établissements haut de gamme au profit des souvenirs et produits l’artisanat. Par contre, les touristes chinois ont des habitudes de consommation différentes, précise-t-on. Ils ne s’intéressent que très peu à l’artisanat, mais dépensent de grandes sommes d’argent pour l’hôtellerie et la restauration.
La délégation israélienne s’est assigné comme mission d’étudier les différentes propositions disponibles, de faciliter l’accès aux touristes, en coordonnant avec les agences des deux pays et de promouvoir la culture marocaine juive comme levier de ce rapprochement humain. « La stimulation du secteur du tourisme va aider le Maroc à se relever après la crise résultant de la pandémie et qui a handicapé le secteur depuis plus d’un an », est persuadée l’association.
source: www.bladi.net
Les six vices-présidents de l’Assemblée nationale française sont connus depuis mercredi. Au nombre de ceux-ci, la franco-marocaine Naïma Moutchou.
Après les législatives, les députés français ont procédé le mercredi 29 juin dernier, à la désignation des six vice-présidents de l’Assemblée Nationale. La franco-marocaine Naïma Moutchou élue parmi les vice-présidents n’est pas la seule nouveauté. C’est la première fois dans l’histoire de la France que l’Assemblée nationale sera présidée par une femme. Il s’agit de la socialiste Yaël Braun-Pivet, âgée de 51 ans.
Sur les six sièges, quatre ont été remportés par des femmes. Il s’agit de Caroline Fiat (LFI-Nupes), Valérie Rabault (PS-Nupes), Elodie Jacquier-Laforge (MoDem) et de Naïma Moutchou (Horizons). Sur son compte Twitter, la Franco-marocaine s’est réjouie de ce pas important avant de rappeler qu’elle est « fille d’immigrés marocains illettrés » et qu’après avoir vécu « 26 ans en HLM de banlieue dans un milieu défavorisé », elle avait « gravi les marches une à une à la force du poignet pour devenir avocate », avant d’être élue députée « grâce au pari de la diversité d’Emmanuel Macron ».
Avant de se faire connaître sur le plan politique, Naïma Moutchou, benjamine d’une famille de six enfants, s’était illustrée en tant qu’avocate par son militantisme au service de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme.
Source :bladi
Le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Monsieur Mohammed Sadiki, a effectué le samedi 25 juin des visites de terrain pour deux grands chantiers initiés par l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), à savoir :
Visite du chantier de construction du Centre National de l’Arganier à Agadir ; et visite du périmètre de transplantation des Arganiers adultes à la commune de Tidssi à Taroudant.
L’ANDZOA, en collaboration avec LafargeHolcim Maroc et l’AgroTech Souss Massa a initié en 2019 un projet de recherche pour développer la technique la mieux adaptée à la transplantation d’arganiers adultes au sein de la cimenterie Agadir-Souss de LafargeHolcim Maroc.
Cette expérience vise à concilier la préservation de cette ressource endémique du Maroc et le développement économique de la Réserve de Biosphère Arganeraie. Les arganiers existants dans des zones destinées à des activités économiques dans l’Arganeraie ont été déplacés vers des sites de plantation où les arbres pourront être sauvegardés et continuer à se développer.
Cette première expérience mondiale de transplantation d’arganiers adultes a été menée dans le cadre d’un projet de recherche, sur 3 périodes distinctes pendant 2 ans (hiver, printemps et été) et ce en testant deux techniques de prétraitement (l’arrosage et le cernage). Cela a permis une maîtrise des techniques possibles et des conditions de réussite. Les résultats préliminaires démontrent un taux de réussite de 70%.
Cette première expérience réussie devrait permettre de dupliquer cette démarche aux futurs projets de développement économique au sein de l’Arganeraie et de contribuer ainsi à la protection de ce patrimoine mondial.
CENTRE NATIONAL DE L’ARGANIER
Le Centre National de l’Arganier (CNA), mis en œuvre par L’ANDZOA, est engagé en tant que plateforme d’interprétation du patrimoine, de convergence et de coordination de la recherche et de gestion des connaissances afin d’assurer un accompagnement optimal de la filière et des acteurs.
En parfaite synergie et complémentarité avec les attributions de l’ANDZOA, le contrat programme arganier, le plan cadre de la RBA, et les missions des autres partenaires institutionnels, le CNA a pour principal objectif de structurer et de canaliser l’ensemble des efforts liés à l’Arganeraie afin d’assurer une gouvernance durable de la filière de l’arganier.
Le CNA englobe trois composantes qui constituent une déclinaison des missions et attributions qui lui sont assignées, à savoir :
- L’unité d’interprétation du patrimoine de l’Arganeraie : Valoriser et promouvoir le patrimoine naturel et culturel matériel et immatériel de l’Arganeraie ;
- L’unité d’encouragement de la Recherche Scientifique : Orienter et appuyer la convergence de la recherche scientifique sur l’Arganier et l’Arganeraie ;
- L’unité de gestion des connaissances : Réaliser une veille stratégique et technologique et promouvoir la gestion des connaissances pour accompagner l’aide à la prise de décision.