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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Le tourisme au Maroc a “officiellement” dépassé le choc du covid-19. Du moins selon les chiffres. La croissance remarquable en termes de nuitées est supportée essentiellement par les touristes locaux, malgré la faiblesse des mesures incitatives pour cette catégorie.


À quand un vrai plan pour le tourisme intérieur ?
Le tourisme au Maroc est en forme. Très en forme même. C’est en gros le constat dressé par les pouvoirs, qui sont catégoriques: le secteur a non seulement réussi à réaliser la tant attendue reprise post-covid, mais a même dépassé les niveaux de référence de 2019, c’est à dire avant le déclenchement de la crise sanitaire et les restrictions qui l’ont accompagnée. Selon les chiffres les plus récents publiés fin juin 2023 par l’Observatoire du tourisme, 1,13 million de touristes ont “visité” le Royaume durant le seul mois de mai 2023. Un chiffre record qui représente une hausse spectaculaire de 55% par rapport à mai 2019. Cette évolution a été logiquement suivie par l’amélioration de plusieurs autres indicateurs, comme les recettes en devises qui sont passées de 5,6 milliards de dirhams en mai 2019 à 8,5 milliards de dirhams durant la même période cette année, soit une hausse de 51%, peuton lire dans les chiffres révélés par l’Observatoire.

 C’est surtout un indicateur en particulier qui interpelle le plus: le nombre de nuitées dans les établissements d’hébergement touristique classés. À ce niveau, la progression est toujours au rendez-vous +56% entre mai 2019 et 2023. Mais c’est en grande partie grâce aux touristes locaux, ou touristes “résidents” pour reprendre les termes officiels, que cette dynamique a été possible. Les nuitées de ces résidents ont explosé de 159% sur la même période, tandis que celles des non-résidents, c’est-à-dire les touristes étrangers, n’ont augmenté “que” de 32%. En d’autres termes, bien qu’il ne soit pas générateur de devise, le tourisme interne joue le rôle de locomotive pour le secteur, du moins au niveau de certains indicateurs, malgré le déséquilibre constaté notamment au niveau des mesures et des avantages incitatifs mis en place par l’État et les opérateurs pour encourager les touristes “résidents”, comparativement aux visiteurs en provenance des marchés étrangers.

Plan boiteux
“Les autorités ont toujours été conscientes de l’importance du tourisme interne dans le développement du secteur, voire sa survie pendant la pandémie. Mais force est de constater qu’on ne fait pas assez pour nos touristes locaux”, nous explique un opérateur du secteur. “Il y a eu le Plan Biladi dans le cadre de la Vision 2020, qui était censé mettre en place un produit touristique dédié aux touristes locaux exclusivement, et surtout adapté à leurs besoins, à leurs habitudes et surtout à leur pouvoir d’achat, mais ça n’a pas marché comme on peut le constater”, poursuit-il. Lancé en 2007, le plan Biladi prévoyait la construction de huit stations touristiques 100% pour les résidents, avec des superficies allant de 25 à 45 hectares et des investissements allant de 300 à 450 MDH pour chacune des stations en question, le tout avec un délai initial de réalisation de trois ans. Ces 8 stations sont: Ras El Ma près de Saidia, Kaa Srass près d’Assilah, Immi Ouaddar près d’Agadir, Moulay Bousselham et Mehdia, Lalla Aïcha El Bahria près d’Azemmour et Sidi Abed à El Jadida,, Ifrane Ville, ainsi que Lazzanane dans l’Oriental. À terme, le projet devrait générer 30.000 lits supplémentaires, dont 19.000 lits en campings, et 11.000 lits en résidences hôtelières horizontales (chalets et villas) et verticales (hôtels et appart-hôtels).

 Sauf que 16 ans plus tard, trois stations seulement sur les 8 sont opérationnelles: il s’agit de la station d’Imi Ouddar à 25 km d’Agadir, ouverte en 2014 et proposant une capacité litière de 5000 unités réparties entre résidences hôtelières, résidences immobilières de promotion touristique (RITP) et camping, avec des tarifs oscillant en principe entre 200 et 500 dirhams par nuitée selon le type de logement réservé. Seulement en réalité, les prix sont beaucoup plus élevés. Une petite recherche sur la plateforme Booking montre que le prix de la nuitée dans le centre Imi Ouddar atteint les 1800 ou 1900 dirhams durant les mois de juillet et août. Les deux autres stations ouvertes sont celle de Farah Inn Ifrane, réalisée par le Consortium maroco-koweitien de développement (CMKD), avec 177 appartements-chalets sur une superficie de 30 hectares, et celle de Mehdia.

 

Par conséquent, les touristes locaux sont forcés à se tourner vers la location dans l’informel, ou bien suivre la même voie pour réserver que les visiteurs étrangers. Dans le premier cas de figure, ce sont des recettes importantes qui échappent aux caisses de l’État, étant donné que l’activité de location n’est pas soumise à des taxes. Pour ce qui est de la deuxième option, les prix sont souvent trop élevés, d’autant plus que le pouvoir d’achat moyen du citoyen marocain est généralement inférieur à celui du touriste étranger. Pis, en réservant de l’étranger, un visiteur peut profiter de formules intéressantes incluant vols, navettes et hôtel à des prix très concurrentiels, tandis qu’un Marocain résident est souvent appelé à payer plus, voire beaucoup plus, pour une formule similaire. Pour insuffler une nouvelle dynamique dans le tourisme domestique, le gouvernement prévoit dans sa Feuille de route du secteur touristique 2023- 2026 d’encourager certaines activités pour permettre de sortir de la “saisonnalité” du voyage chez le touriste national, qui se déplace essentiellement en période estivale.

Mesures incitatives

 

Mesures incitatives
“Mais il faut aller plus loin. Pourquoi ne pas instaurer un chèque-voyage par exemple comme c’est le cas en France, afin d’encourager les Marocains à voyager tout en optant pour le secteur formel et donc contribuer davantage à l’économie nationale”, nous explique un expert du secteur touristique. Un autre aspect souvent évoqué notamment par les hôteliers: la répartition des vacances scolaires par régions, afin d’alléger la pression sur les unités d’hébergement et permettre donc de faire baisser les prix. De son côté, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a assuré, le 25 avril 2023 au Parlement, que son équipe oeuvre activement à “poser des bases solides pour le développement durable du tourisme intérieur comme levier de relance du secteur touristique, en cristallisant un ensemble de mesures dont la mise en oeuvre a déjà commencé”. Le chef de l’Exécutif a ainsi cité le lancement de la carte “Ntlakaw Fbladna” qui permet des réductions des tarifs de train, à hauteur de 50% pour les trains Al Atlas et TNR et 30% pour les trains TGV Al Boraq. Aziz Akhannouch a assuré que le gouvernement s’attèle sur le volet du développement d’unités hôtelières et de villages touristiques dédiés spécialement aux touristes marocains. C’est donc le concept Biladi qui refait surface. Cette fois sera-t-elle la bonne?.

Source : Maroc Hebdo par Louay Kerdous  

 
 

Par Med Mohamed Rial le Mardi 18 Juillet 2023


Il faudrait être renégat voire débile pour contester le travail colossal, déployé par Saïd Scally, à la tête du comité transitoire du CRT Agadir Souss Massa. Durant les travaux de l’assemblée élective qui avait été couronnée par l’élection du binôme chevronné en l’occurrence Salah-eddine Benhammane et Guy Marrache, respectivement président et président délégué de l’instance fédératrice, cette expression « colossal », adressée à flot à l’artisan patenté de la sortie du tunnel du CRT d’Agadir, enfoui sous les décombres de la désuétude, était sur les lèvres de tous les intervenants, aussi bien du Wali de la région Souss Massa du président du conseil régional que du duo dûment élu, lors de leurs speechs respectifs.


Tourisme / Agadir.  le CRT Agadir SM renaît de ses cendres. Le Grand Menage
 Nul n’osait renier cette unanimité à l’égard de celui qui s’y mettait corps et âme, tout au long de cette mission combien laborieuse et délicate, à plus d’un titre. Tout d’abord, il a fallu remettre d’aplomb un espace de travail, soumis à un délabrement criard, depuis déjà une éternité. Ensuite, il était inévitable d’épurer la trésorerie de la boîte mise à sec par les dûs des créanciers de tous bords, harcelant à juste titre le CRT, endetté jusqu’au cou. Parallèlement, il fallait revisiter les conventions avec les bailleurs de fonds et parapher les contrats, après âpres négociations, tout en vaquant aux tâches quotidiennes, d’ordre administratif. Simultanément aussi, il urgeait de se concerter avec les acteurs associatifs de diverses branches de l’industrie touristique, en vue de les mettre en conformité avec l’exercice légal vis-à-vis de leur fonctionnalité. Et puis, vu la caducité des statuts qui dataient de naguère, ne reflétant point les profondes mutations du secteur en termes de rapports tant endogènes qu’exogènes, il s’avérait incontournable de reconstituer et d’ériger tous ces documents au diapason de changements échus au domaine en question… En seulement une poignée de mois, toutes ces embûches s’estompaient une à une, de main de maître, pour enfin déblayer le terrain et baliser la vision à suivre, dans la sérénité, la synergie et surtout la confiance égarée des professionnels, en perte de repère et de visibilité. Que peut-on encore reprocher à cette machine de production et de dépollution qui s’est attelée, de pied ferme à remettre en selle un CRT défaillant à mort ? Sauf les factieux et les ingrats qui bruitent en dehors de l’essaim et blasphèment la sacralité du travail, toute la communauté de la ville et toute la famille du tourisme, auront « donné à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu », cette citation biblique dont la dénégation coûtait à ses auteurs la colère divine. On dira bien à ces malins de brandir une et une seule lacune de toute cette batterie « d’héritage » dont pourrait « s’exulter » à présent, la nouvelle équipe du CRT, tout feu tout flamme, soigneusement choisie pour sa compétence et son panache, autour d’un chef de file qui n’est autre que Salah-eddine Benhammane, un stratège empreint de probité, de scrupule, de tact et de pugnacité au service du tourisme. C’est une opportunité de rêve que de se retrouver avec une pléiade de braves opérateurs du secteur de si bon calibre ! Le tourisme en pleine relance, après trois années de crise asphyxiante n’en sort que grandi, au rythme où la communion collective s’intensifie au fil des jours.

Par Saoudi El Amalki

Par Med Mohamed Rial le Mardi 18 Juillet 2023


La compagnie aérienne Edelweiss Air va renforcer de multiples routes entre Zurich et l’Afrique, y compris celles à destination d’Agadir et de Marrakech.


Aérien /EDELWEISS AIR RENFORCE AGADIR ET MARRAKECH ENTRE AUTRES
La sœur spécialisée dans les vols loisirs de SWISS, basée à l’aéroport de Zurich-Kloten, a annoncé pour l’hiver prochain une forte expansion vers l’Afrique, avec notamment 23 vols par semaine vers l’Egypte et des renforts en Espagne, îles Baléares et Canaries incluses. Au Maroc où Edelweiss Air est présente dans deux villes, la desserte d’Agadir-Al Massira deviendra directe deux fois par semaine durant la prochaine saison hivernale, une troisième restant opérée via Marrakech-Menara – qui de son côté passera de 2 à 4 rotations hebdomadaires avec retour direct (lundi, mardi, mercredi et vendredi).
« C’est l’été toute l’année en Egypte », rappelle un communiqué d’Edelweiss Air qui « volera à nouveau cet hiver vers les destinations de vacances les plus populaires d’Égypte et proposera une offre encore plus large avec jusqu’à 23 fréquences par semaine ». Par exemple, Edelweiss volera quotidiennement vers Hurghada dans le programme de vols d’hiver 2023/24, et même 2 fois par jour le week-end. Louxor sera desservi deux fois par semaine et Marsa Alam trois fois par semaine. Le nombre de vols vers Sharm El Sheikh sera doublé à 4 par semaine.

 

  L’Espagne est également « une destination très populaire pendant les mois froids ». Edelweiss étend ses services vers les îles Canaries au cours de l’hiver prochain et volera quotidiennement vers Ténériffe et Gran Canaria, « et même deux fois par jour le week-end ». Fuerteventura sera desservie 4 fois par semaine, Lanzarote 3 fois par semaine et La Palma 2x par semaine. L’offre vers Majorque sera augmentée de 2 vols supplémentaires à jusqu’à 5 rotations par semaine.

 

Enfin Séville sera desservie 4x par semaine pendant l’hiver, tandis que Faro au Portugal bénéficiera de jusqu’à 3 vols par semaine.

Source : Air JOurnao
 

Par Med Mohamed Rial le Mardi 18 Juillet 2023


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