Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Un protocole d’accord pour la réalisation du port sec Agadir Atlantic Hub a été signé, lundi à Agadir, lors d’une cérémonie présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
S’étendant sur une superficie de 100 Ha, au sein de la zone franche d’exportation dans la commune de Drarga, le futur port sec d’Agadir, qui est le plus grand projet logistique de la région Souss-Massa, est composé de zones de stockage et de conditionnement, d’un espace pour conteneurs vides et pleins et d’une zone réservée aux services administratifs et douaniers.
Par ailleurs, il a été procédé à l’inauguration de la nouvelle zone industrielle Drarga 3 sur 27,11 Ha, outre la présentation d’une nouvelle usine de production de gants de la société « Meditech Gloves » pour un investissement global de 461 millions de dirhams.
source: ALM
Agadir, la perle du sud marocain, confirme son statut de destination prisée en figurant parmi les destinations de voyage organisé les plus abordables pour les vacances de l’été 2025. Selon une étude récente menée par l’organisation britannique Which?, la station balnéaire marocaine arrive en deuxième position des destinations les moins coûteuses, juste après Dalaman, en Turquie.
L’enquête de Which? s’est penchée sur les tarifs de 5.590 voyages organisés proposés par les compagnies Jet2holidays, Tui et easyJet Holidays pour janvier 2025. Les chercheurs ont calculé le prix moyen d’un séjour de sept nuits pour deux personnes, vols compris, avec un départ prévu autour du 2 août, en pleine période de vacances scolaires. Le résultat place Agadir en excellente position avec un coût moyen de 900 livres sterling (environ 11.060 dirhams marocains) par personne.
Cette attractivité tarifaire s’explique notamment par la disponibilité de vols à bas prix et une offre d’hébergement en formule B&B (Bed and Breakfast) très compétitive. La première place revient à la région turque de Dalaman, avec un tarif moyen de 859 livres par personne.
Agadir se distingue par son climat doux et ensoleillé tout au long de l’année, ainsi que par sa plage de sable fin s’étendant sur près de 10 km. Ces atouts font d’elle une destination idéale pour les voyageurs à la recherche d’un séjour abordable alliant farniente, gastronomie et découvertes culturelles.
Parmi les autres destinations évaluées figurent plusieurs stations balnéaires européennes, notamment en Bulgarie, Croatie, Chypre, France, Grèce, Islande, Italie, Malte, Monténégro, Maroc, Portugal, Espagne et Turquie.
En matière de voyages tout compris, la Costa Blanca en Espagne remporte la première place avec un tarif moyen d’une semaine à 1.113 livres par personne. Elle est suivie de près par les îles Canaries, avec Fuerteventura et Tenerife affichant des coûts respectifs de 1.146 et 1.189 livres. L’Espagne domine ainsi le classement des destinations abordables, avec cinq de ses stations balnéaires présentes dans le top 10. Zante, en Grèce, est la seule destination grecque à figurer parmi les options à prix modérés, avec un séjour coûtant en moyenne 1.266 livres par personne.
Agadir confirme ainsi son attractivité en tant que destination touristique incontournable, conjuguant qualité de vie, hébergement accessible et beauté naturelle, attirant toujours plus de visiteurs en quête de soleil et de dépaysement à moindres frais.
source: /www.lenouvelliste.ma
Avec 1,4 milliard d’arrivées de touristes internationaux dans le monde, 2024 est l’année qui marque le rétablissement du tourisme international de la pire crise de son histoire. La plupart des destinations ont reçu en 2024 un plus grand nombre de touristes internationaux qu’avant la pandémie et les dépenses des visiteurs ont continué d’augmenter fortement elles aussi.

- Le Moyen-Orient (95 millions d'arrivées) est demeuré la région affichant la plus forte performance par rapport à 2019, avec des arrivées internationales en hausse de 32 % en 2024 par rapport aux niveaux d'avant la pandémie, quoiqu'en augmentation de 1 % par rapport à 2023.
- L'Afrique (74 millions) a reçu 7 % d'arrivées de plus qu'en 2019 et 12 % de plus qu'en 2023.
- L'Europe, première destination au monde, a enregistré 747 millions d'arrivées internationales en 2024 (+1 % par rapport aux niveaux de 2019 et 5 % par rapport à 2023) grâce à une forte demande intrarégionale. Toutes les sous-régions d'Europe ont dépassé les niveaux d'avant la pandémie, à l'exception de l'Europe centrale et orientale où de nombreuses destinations continuent de pâtir des effets prolongés de l'agression de l'Ukraine par la Fédération de Russie.
- Les Amériques (213 millions) sont revenues à 97 % de leur niveau d'arrivées d'avant la pandémie (-3 % par rapport à 2019), et les Caraïbes et l'Amérique centrale dépassent déjà les chiffres de 2019. La région a connu une progression de 7 % par rapport à 2023.
- La reprise rapide en Asie-Pacifique (316 millions) s'est poursuivie en 2024, même si le nombre d'arrivées reste à 87 % du niveau d'avant la pandémie, en progression par rapport aux 66 % de la fin 2023. Les arrivées internationales ont augmenté de 33 % en 2024, soit 78 millions de plus qu'en 2023.
Parmi les sous-régions, ce sont l'Afrique du Nord et l'Amérique centrale qui ont connu la plus forte performance en 2024, avec 22 % et 17 % d'arrivées internationales de plus qu'avant la pandémie. L'Europe méridionale méditerranéenne (+8 %) et les Caraïbes (+7 %) ont aussi bénéficié d'une forte croissance, tout comme l'Europe du Nord (+5 %) et l'Europe occidentale (+2 %).
Le Secrétaire général d'ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « En 2024, le tourisme mondial s'est complètement rétabli de la pandémie et dans bien des endroits, les arrivées de touristes et en particulier les recettes sont déjà supérieures aux niveaux de 2019. La croissance devrait se poursuivre tout au long de 2025 sous l'effet de la demande vigoureuse qui contribue au développement socioéconomique des destinations, aussi bien établies qu'émergentes. En tant que secteur, l'immense responsabilité qui nous incombe est celle d'accélérer la transformation, en plaçant la population et la planète au centre du développement du tourisme. »
La croissance devrait se poursuivre tout au long de 2025 sous l’effet de la demande vigoureuse qui contribue au développement socioéconomique des destinations, aussi bien établies qu’émergentes. En tant que secteur, l’immense responsabilité qui nous incombe est celle d’accélérer la transformation, en plaçant la population et la planète au centre du développement du tourisme.
Des perspectives favorables pour 2025 augurant une poursuite de la croissance
- En 2025, les arrivées de touristes internationaux devraient augmenter de 3 % à 5 % par rapport à 2024, en tablant sur la poursuite de la reprise en Asie-Pacifique et une forte croissance dans la plupart des autres régions. Cette projection initiale retient comme hypothèse que la situation économique mondiale reste favorable, que l'inflation continue de reculer et qu'il n'y a pas d'escalade des conflits géopolitiques.
- Les perspectives sont celles d'une stabilisation des taux de croissance, après le fort rebond des arrivées internationales enregistré en 2023 (+33 % par rapport à 2022) et en 2024 (+11 % par rapport à 2023).
- Le dernier Indice de confiance en date établi par ONU Tourisme confirme ces prévisions positives. Au sein du groupe d'experts d'ONU Tourisme, quelque 64 % tablent sur des perspectives « meilleures » ou « bien meilleures » pour 2025 par rapport à 2024. Environ 26 % s'attendent à ce que leur destination ait une performance du même ordre, tandis qu'ils sont 9 % seulement à penser que 2025 sera « pire » ou « bien pire » que l'année d'avant.
- Cependant, les problèmes économiques et géopolitiques continuent de poser des risques importants. Plus de la moitié des experts interrogés citent les coûts élevés des transports et de l'hébergement et d'autres facteurs économiques tels que l'instabilité des cours du pétrole comme étant parmi les principaux défis pour le tourisme international en 2025. Dans ce contexte, il est à prévoir que les touristes continuent d'être attentifs au rapport qualité-prix.
- Les risques géopolitiques (en plus des conflits actuels) sont un motif de préoccupation de plus en plus important pour les membres du groupe d'experts, arrivant au troisième rang derrière les facteurs économiques. Les phénomènes météorologiques extrêmes et la pénurie de personnel sont aussi des défis cruciaux, qui occupent le quatrième et le cinquième rangs parmi les facteurs cités par le groupe d'experts.
- Il sera capital en 2025 de concilier croissance et durabilité, ainsi qu'il ressort des deux grandes tendances relevées par le groupe d'experts : la recherche de pratiques durables et la découverte de destinations moins connues.