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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


En attendant le rush estival et l’affluence des nationaux, la destination Agadir a accueilli près de 570.000 de touristes à fin mai 2025 au sein des établissements d’hébergement touristique classés. Pour les nuitées totales réalisées, elles sont passées à 2,387 millions de janvier à mai, contre 2,173 millions pour la même période en 2024.


Agadir  Tourisme : plus d’un demi-million de visiteurs en cinq mois

À l’approche de la fin de l’année scolaire, l’attention se tourne vers Agadir, où l’évolution du marché national – principal pourvoyeur de touristes durant la saison estivale – suscite une vigilance particulière. Malgré la bonne dynamique enregistrée depuis le début de l’année, dans le sillage de 2024, le marché domestique accuse un repli : entre janvier et mai 2025, les arrivées ont chuté de 9,49% et les nuitées de 6,20% par rapport à la même période de l’année précédente.

Les professionnels du secteur misent toutefois sur un retournement de tendance, porté par le pic estival attendu entre juillet et début septembre, période traditionnellement marquée par une forte affluence des vacanciers nationaux.

La fréquentation dépasse déjà le cap d’un demi-million de touristes
En attendant, la fréquentation touristique à la destination Agadir continue de maintenir son évolution, au titre des cinq premiers de l’année en affichant une hausse soutenue depuis le début d’année de l’ordre de 9,65% par rapport à la même période 2024 et de 33,89% par rapport à fin mai 2019.

Les nuitées totales ont enregistré également une augmentation de 9,86% par rapport à 2024 et de 23,35% par rapport à 2019. C’est du moins ce qui ressort de la dernière analyse de la conjoncture touristique, au titre du mois de mai 2025, émise par le Conseil régional du tourisme (CRT) d’Agadir Souss-Massa.


Agadir  Tourisme : plus d’un demi-million de visiteurs en cinq mois

Dans ce sens, durant les cinq premiers mois de l’année, la destination a déjà franchi le cap d’un demi-million de touristes en accueillant près de 570.000 arrivées à fin mai 2025 au sein des établissements d’hébergement touristique classés contre 520.000 durant la même période de 2024 et 425.900 en 2019.

Pour les nuitées totales réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés à fin mai 2025, elles sont passées à 2,387 millions durant les cinq premiers mois contre 2,173 millions en 2024 et 1,935 million en 2019.

Le marché anglais domine les arrivées et les nuitées
L’analyse conjoncturelle des cinq premiers mois de 2025 confirme la nette domination du marché britannique à Agadir, tant en matière d’arrivées que de nuitées. Ce marché surclasse largement les autres flux touristiques, s’imposant comme la première clientèle étrangère de la station balnéaire, loin devant les marchés français et national.

À fin mai, les visiteurs britanniques représentaient 25,08% des arrivées et 31,85% des nuitées, consolidant une dynamique amorcée en 2024. Dopée par un réseau aérien bien structuré, cette fréquentation s’est traduite par l’arrivée de près de 143.000 ressortissants du Royaume-Uni, générant 760.600 nuitées, soit une durée moyenne de séjour supérieure à 5,3 jours. En comparaison, le marché français affiche 117.360 arrivées et 553.280 nuitées sur la même période.

Dans ce contexte, le taux d’occupation moyen des établissements hôteliers classés de la ville a atteint 61,78% entre janvier et mai 2025, en hausse de 6,83 points par rapport à 2024, et de 22,65 points comparé à 2019. Un niveau qui témoigne de la vitalité retrouvée du secteur et du rôle moteur du marché britannique dans la relance de la destination.

Un mois de mai en hausse
En mai, les arrivées totales réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés ont enregistré une augmentation de 4,88% par rapport à mai 2024. Le nombre de touristes est ainsi passé de 125.000 à 131.100.

Les nuitées totales réalisées durant ce mois ont enregistré une légère augmentation de 0,76% par rapport à mai 2024, passant de 511.654 à 515.562. Et ce, malgré la baisse de la capacité litière qui est passée de 32.580 lits en 2019 à 30.540 en 2025 (-6,27%).

S’agissant du taux d’occupation moyen, il a enregistré durant le mois de mai 2025, une baisse de 2,51 points par rapport à mai 2024, soit 64,91% contre 66,58%. Des chiffres bien loin des 36,47% enregistrés en mai 2019.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO


Par Med Mohamed Rial le Vendredi 27 Juin 2025


A Agadir, la capitale du Souss, l’équipe des ophtalmologues du CHU Souss Massa, a eu l’initiative de de fonder l’association « ADDIAA », une association purement dédiée au service de la vue.


Agadir   Journées d’ophtalmologie Agadir et Sud 2025 27 / 28 Juin
ADDIAA regroupes des professeurs, des ophtalmologues, des médecins internes et résidents, des paramédicaux et des administratifs, tous prêts à mettre, gracieusement, leur temps et leurs compétences, au service de la vue chez des enfants scolarisés et des patients démunis de la Région et de l’ensemble du Maroc.
 
 L’association ADDIAA, souligne Pr Omar Moustaine président de l’ADSEV (Addiaa de la vue) au service, créée en 2021, a tracé parmi ses objectifs la participation à la formation de base et l’amélioration de la qualité des soins prodigués au service d’ophtalmologie du CHU Souss Massa/ CHR Hassan II.

 Cette noble mission ne peut réussir pleinement qu’avec l’aide et le soutien des bienfaiteurs et des partenaires ayant un esprit social et solidaire ; pour la réussir de ma Mission « Sauver la vue, c’est sauver la Vie.» Bravo Messieurs et très bonne continuation.
Infos intéressants à savoir sur la santé visuelle au Maroc :
  - Plus de 500 000 marocains atteints de la cataracte dans l’attente d’une opération chirurgicale ;
  - Plus de 50 000 cas de nouveau cataracte enregistrés chaque année. La chirurgie de la cataracte permet de récupérer la vue des gens.

Cette noble mission ne peut réussir pleinement qu’avec l’aide et le soutien des bienfaiteurs et des partenaires ayant un esprit social et solidaire ; pour la réussir de ma Mission « Sauver la vue, c’est sauver la Vie.» Bravo Messieurs et très bonne continuation.
Infos intéressants à savoir sur la santé visuelle au Maroc :
  - Plus de 500 000 marocains atteints de la cataracte dans l’attente d’une opération chirurgicale ;
  - Plus de 50 000 cas de nouveau cataracte enregistrés chaque année. La chirurgie de la cataracte permet de récupérer la vue des gens.
 

 Cette noble mission ne peut réussir pleinement qu’avec l’aide et le soutien des bienfaiteurs et des partenaires ayant un esprit social et solidaire ; pour la réussir de ma Mission « Sauver la vue, c’est sauver la Vie.» Bravo Messieurs et très bonne continuation.
Infos intéressants à savoir sur la santé visuelle au Maroc :
  - Plus de 500 000 marocains atteints de la cataracte dans l’attente d’une opération chirurgicale ;
  - Plus de 50 000 cas de nouveau cataracte enregistrés chaque année. La chirurgie de la cataracte permet de récupérer la vue des gens.
 
 Ainsi, dans le cadre des activités de formation et vulgarisation sont organisées, les Journées d’ophtalmologie Agadir et Sud 2025
27 / 28 Juin.
 
 Med RIAL

 

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 26 Juin 2025


Le communiqué de presse publié par l’ONMT après la tenue à Rabat, hier mardi 24 juin, de son dernier Conseil d’administration, affiche, certes , une ambition assumée et des résultats flatteurs. Mais derrière le vernis du succès chiffré et d’une communication très positive, subsiste un paradoxe inquiétant : un déficit de transparence stratégique, une gouvernance verrouillée et un manque de substance qui interrogent autant qu’ils frustrent, surtout les professionnels du secteur qui restent sur leur faim par manque de détails pour un conseil d’administration. Retour sur les non-dits d’un rendez-vous institutionnel tout de même majeur.


Dernier Conseil d’administration. Une ambition assumée et des résultats flatteurs.

La progression de 22 % des arrivées aux frontières à fin mai 2025 et les +17 % de nuitées dénotent certainement une dynamique réelle, soutenue par une politique de connectivité aérienne résolument offensive. Le cap des 13 millions de sièges aériens visé en 2025 et la progression de +25 % des capacités contractualisées en un an montrent une stratégie d’influence efficace sur les marchés émetteurs. À cela s’ajoute l’ambition renouvelée avec des objectifs chiffrés clairs : 26 millions de touristes d’ici 2030, un Top 10 mondial en taux de considération (54 %), et une stratégie « World Class Marketing » en pleine expansion.

Mais ces chiffres, bien que prometteurs, sont présentés sans véritable granularité. Aucun détail n’est fourni sur ni sur les marchés de provenance les plus performants, ni sur les aux de conversion réels des campagnes et ni retour sur investissement des actions digitales ou des roadshows.

Cette absence de ventilation empêche évidemment toute lecture fine de la performance sectorielle réelle. Aucun mot sur les tensions structurelles pourtant bien connues quant à la saisonnalité toujours forte, la capacité hôtelière insuffisante dans certaines régions à vocation touristique, ou encore le manque criant de main-d’œuvre qualifiée et instabilité de l’emploi touristique, de même que sur la faible engagement des territoires hors grands axes touristiques.


Dernier Conseil d’administration. Une ambition assumée et des résultats flatteurs.

Le discours officiel esquive soigneusement les enjeux épineux : où sont les efforts en matière de durabilité, de régulation de l’informel, ou d’adaptation climatique des stations touristiques ? L’angle est purement promotionnel. À ce stade, le communiqué relève plus du document de marketing institutionnel que du rapport de gouvernance mature. Des sujets qui fâchent apparemment l’ONMT et le ministère du Tourisme…

Le Conseil d’administration, bien que présidé par la ministre de tutelle, reste perçu tel un cénacle opaque. La question centrale est celle-ci : à quoi sert un Conseil d’administration si ses membres, notamment les 3 représentants du secteur privé sur 24 administrateurs, ne relaient ni analyse, ni débat, ni compte-rendu professionnel ? Ce manque de redevabilité peut être perçu comme un frein à l’adhésion et à l’implication de l’écosystème professionnel national.

Les comptes 2024 ont certes été approuvés, de même que le plan d’action du second semestre 2025, mais aucune ligne n’est donnée sur les résultats financiers détaillés, l’allocation budgétaire, ni sur les projets pilotes expérimentaux en cours. Le silence sur la performance budgétaire interroge, surtout dans un contexte où les attentes en matière d’efficience publique sont croissantes.

Le CP, très court et orienté « grand public », manque clairement de contenu pour les analystes, les professionnels, et même les collectivités territoriales. Il aurait fallu plutôt un tableau synthétique des KPIs, une présentation des résolutions stratégiques adoptées , des précisions sur les arbitrages budgétaires et surtout, une mise à disposition publique du rapport d’activité complet.

Ce manque de transparence nourrit le sentiment d’une centralisation excessive de la stratégie touristique et d’une distance institutionnelle avec les territoires comme avec les opérateurs.


La stratégie ONMT demeure, malgré tout, performante et produit des résultats. Cela ne fait aucun doute. Mais la solidité d’une stratégie ne se mesure pas qu’à ses KPI commerciaux. Elle repose aussi sur sa capacité à intégrer, écouter et faire participer l’ensemble des parties prenantes, ce qui semble, pour l’instant, une faiblesse persistante.

L’avenir exige une transformation de la gouvernance touristique, pour passer d’un modèle vertical à un modèle circulaire, co-construit, territorialement incarné. Sans cela, le risque est grand que les résultats soient bons mais l’adhésion, elle, durablement précaire.

C’est pour dire que le Conseil d’administration de l’ONMT du 24 juin 2025 aurait pu (et dû) être un moment d’alignement stratégique, d’information partagée, et de mobilisation collective. Il n’aura été qu’une vitrine, certes brillante, mais fermée. En l’état, la dynamique touristique marocaine est tirée par un moteur efficace… mais dont les passagers ignorent la direction exacte. Et dans ce silence organisé, ce sont les professionnels, les régions et les citoyens qui restent sur le quai. Souhaité : un rapport institutionnel clair, partagé, discuté, et porteur d’intelligence collective. Faute de quoi, la stratégie du tourisme 2030 restera une ambition portée par peu, au profit de tous mais sans les inclure.

Source : premiumtravelnews.com  par 

Par Med Mohamed Rial le Mercredi 25 Juin 2025


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