Sophie Wilmès, désormais ex-ministre des Affaires étrangères, a préféré partir assister son mari, atteint d’un cancer du cerveau. Dès cette annonce, le premier ministre a indiqué “Hadja Lahbib était mon premier choix et mon unique choix. C’est venu assez simplement, par les qualités qu’on lui connaît“, a-t-il expliqué au cours d’une conférence de presse. “On pouvait faire des choix plus conservateurs, plus faciles mais, si l’on veut rapprocher les gens de la politique, il faut aussi pouvoir montrer que la politique n’est pas un milieu fermé, où ce sont toujours les mêmes”, à ajouté le président du MR.
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Nous reprenons ici, certains extraits pertinents d’une réflexion pertinente sur le All IN, à travers un dossier bien garni, parus dans la Journal Téoros. « Le point de départ de notre réflexion, explique l’auteur, est sans contredit les reproches formulés de part et d’autre à l’endroit du tout inclus. Le tout inclus est un sujet de débats passionnés : on aime ou on n’aime pas. Pourtant, ce tourisme qualifié de « Playa del anywhere » [Playa de n’importe où] que l’on dénigre, individuellement ou en chœur, se vend pourtant… « en masse ». Des destinations (les Caraïbes, la Méditerranée et plusieurs régions d’Asie) en vivent. À Hong Kong (7 millions d’habitants), pas moins de 1 323 agences de voyages vivent principalement de la vente de produits de voyage de type tout inclus. » lit-on.
Dossier consultable sur :https://journals.openedition.org/teoros/2317

La formule du tout inclus répond à plusieurs types de besoins :
faciliter l’organisation logistique du voyage ;
encadrer les composantes du séjour à destination (repas, loisirs, visites) ;
contrôler le choc du dépaysement (besoin d’accompagnement pour gérer la découverte de l’espace et de la culture hôte) ;
et restreindre les dépenses.
Cette sécurité est d’abord dans l’organisation logistique du voyage. Elle permet d’éviter les tracas de l’organisation puisqu’elle est prise en charge par des professionnels du voyage. Cette option est particulièrement bonne pour les voyageurs peut expérimentés, ne maîtrisant pas de langue étrangère ou ayant des réticences pour la nourriture étrangère…
Le concept de tout inclus émerge donc en opposition au tourisme « à la carte » où le visiteur doit débourser à la pièce pour chaque service, forçant d’aucuns à être aux aguets quant à la gestion du budget. Le modèle repose donc sur une approche économique (budgétaire) du
voyage, et aux besoins de sécurité socio-culturelle que procure l’enclavement en terrain étranger.
L’évolution du tout inclus passe par différentes phases, elles-mêmes liées à des contextes très particuliers que les critiques ont tendance à oublier. Il prend d’abord racine dans les Caraïbes, plus spécifiquement en Jamaïque. La première est associée aux décennies des années 1950 et 1960. Le développement touristique, alors perçu comme générateur d’emplois, est bien reçu dans les régions du sud où il devient un moyen de lutter contre la pauvreté.
Le tout inclus devient parallèlement, durant cette troisième étape, le modèle de vacances soleil prédominant. En effet, ces touristes étrangers, s’ils sont encore plus nombreux, sont aussi moins nantis et commencent à regarder de plus près les coûts associés à leurs vacances. Flairant ce changement de courant, certains hôteliers commencent à opter, à la fin des années 1970, pour une formule inclusive, jouant la carte du compromis entre la variété et la qualité. La formule, économiquement accessible à un plus large public, gagnera rapidement en popularité. En revanche, elle enclavera les touristes dont les sorties du complexe hôtelier diminuent inévitablement, notamment pour les besoins de restauration dorénavant comblés à meilleur prix à l’hôtel.
Par sa prise en charge du client, le tout inclus offre la tranquillité d’esprit. Celle-ci résulte de l’absence de risque financier et du sentiment de sécurité que procurent l’enclavement plus ou moins hermétique du vacancier (selon le modèle choisi). Cependant, cet enclavement a un prix : celui de la déconnexion du véritable milieu hôte, et un risque relativement élevé de vivre son séjour dans sa propre bulle culturelle. Ainsi, les vacanciers qui voulaient oublier la maison y sont rappelés constamment par la présence de compatriotes qui partagent les mêmes références culturelles. La répulsion des uns constituera la sécurité des autres. Le tout inclus n’est pas à une contradiction près.
C’est donc qu’il y en a passablement, parmi nous, qui choisissent le tout inclus et qui l’aiment. Aimer une forme de voyage ne veut pas nécessairement dire qu’elle soit bonne. Cependant, si elle répond aux besoins des masses, elle mérite de s’y attarder, d’autant que cette forme de voyage suscite critiques et controverses. Si l’on souhaite en corriger les aspects déficients, encore faut-il préalablement comprendre le phénomène et l’expérience qu’il propose. Or, malgré ses millions d’adeptes de par le monde, la recherche sur le tout inclus, comme phénomène de masse, est plutôt rare, notamment sur les considérations des voyageurs dans le choix du produit
On reproche aussi à l’usager du tout inclus les abus et le gaspillage. Il est vrai que la formule engendre, chez certains vacanciers, une fausse impression d’abondance. Ainsi, le gavage alimentaire et à l’alcool et les familiarités sur le plan du civisme dans ses rapports avec les employés constituent quelques-uns des revers du tout inclus.
Situés en bordure de la mer, souvent au prix de la délocalisation des populations locales, les hôtels de type tout inclus concentrent tous les services de villégiature sur un site donné, et fermé (dans certains pays d’Amérique latine, sous protection armée).
Le All IN avait fait son entrée à Agadir, à l’hôtel Carabbean Village Agador EN PARTENARIAT AVEC LE GROUPE ALLEGRO, en 1998 dirigé par Jacques Ohayon. Tous les TO, à l'époque avaient commercialisé le produit All IN ( panorama, neckermann, look voyages...)Le nouveau produit s’est développée d’année en année jusqu’à envahir toute la destination Et ce n'est qu'en 2002 que les autres hotels ont suivi ( Iberostar, Riu...). Au départ la formule était réservée aux établissements en front de mer mais avec l’exigence des TO, et la demande grandissante, on a vu le All IN vendu dans les hôtels de 2 ème et 3 ème zone. ET avec des prix fracassants, lors des crises de tourisme.
Ceci dit, à Agadir tout particulièrement, on ne peut nier le coup fatal porté à des activités touristiques parallèles à l’hôtellerie, dont celle des bazars, des restaurants et des commerces divers ; avec la généralisation du All IN ; à tel point que pour faire échos au problème que vivent certains professionnels à Agadir ; hors hôtellerie, on avait mentionné dans un article, « All Inclusive « m’a tuer ».
Le principe fondateur était de faciliter la vie à des touristes en leur offrant tout ce dont ils ont besoin dans des zones sans lieu de vie et des villages excentrées où il est difficile de trouver des restaurants. Dans cette formule, il y a tout de même un gagnant, bien sûr, ce sont les Tour Operateurs, qui imposent leur loi commerciale. Le phénomène du regroupement des TO, donnant comme résultat la naissance des géants du tourisme (TUI, Thomas Cook, respectivement premier et deuxième opérateurs européens et mondiaux), qui a révolutionné la donne en matière du tourisme. Les TO regroupés (cinq grands européens) maitrisent le tourisme dans ses différents composantes (production de voyage, hôtellerie, excursions, aérien, croisières…) transport .
En résumé cette formule ALL Inclusive, a encore de beaux jours devant telle, du fait de la demande grandissante, du nombre de TO qui la commercialisent , du nombre de prestations de plus en plus de qualité, afin de satisfaire le client et le rendre heureux dans son séjour intramuros, dans des établissements en bordure de mer, principalement…. Pour la réflexion et des analyses à ce sujet, on n’aime ou on n’aime , le fait est là. Le ALL Inclusive marche et se développement dans toutes les destinations touristiques de renommée internationales. ET se vend en masse.
Med RIAL
Source : https://journals.openedition.org/teoros/2317
Par Alain A. Grenier
Mise en service le 15 juillet du téléphérique d’Agadir, comme promis. Hj Aziz Houways l’avait promis, effectivement. Il l’a fait avec avec grand honneur et énorme responsabilité pour l’exécution d’un projet, le premier du genre au Maroc. Le téléphérique d’Agadir honore aussi bien la destination balnéaire Agadir, mais également le tourisme d’animation et de loisirs au Maroc. IL marque en lettres de noblesse le tourisme nouvelle version qui apporte une promotion de valeur à notre tourisme.
A signaler que Les travaux de la restitution architecturale et la réhabilitation du site historique d’Agadir Oufella, en cours actuellement, s’inscrit dans le Programme de Développement Urbain (PDU) de la ville d’Agadir (2020-2024), lancé par le SM Le Roi Mohammed VI, pour une enveloppe budgétaire de 6 milliards de dirhams.
Les travaux avaient débuté début juillet 2021 par des spécialistes agréés et des multinationales leaders dans le domaine de construction du téléphérique. Il s’agit du "groupe Suisse Autrichien" «Garaventa Doppelmayr», doté d’une technologie très développée de transport par câble, avec un équipement de dernière génération : D-Line.
Aujourd’hui le téléphérique rehausse l'attractivité touristique d’animation et de loisirs d'Agadir, et représente le premier maillon des projets « Danialand ». La société «Dania Land» dans le cadre de son parc d’attraction est marqué par la réalisation de ce téléphérique de dernière génération. Une seconde ligne est également prévue à l’horizon 2024 dans le cadre de la deuxième tranche de ce projet qui reliera Agadir Oufella au parc d’attraction «Dania Land» et le plus grand parc aquatique d’Afrique «Agadir Jungle Parc» et qui va être dotée de 18 cabines.
En termes de fréquence, le périphérique drainera entre 800.000 à 1 million de visiteurs durant la première année de sa mise en service, qui a effectivement débuté le 16 juillet, en recevant de nombreux visiteurs avides de tester cette belle réalisation d’animation et de loisirs, dans la capitale du tourisme balnéaire au Maroc. Le périphérique emploie, pour le début 100 personnes dont 25% de cadre et techniciens spécialisés..
Pour accompagner le réussite du téléphérique, un volet de la Kasbah d’Agadir, quoique toujours en aménagement a été ouvert au public, a été ouvert au public pour admirer une ville panoramique, exceptionnelle et extraordinaire, unique en son genre, sur Agadir ville, sa plage et son port. Deux restaurants sont prévus , également, pour le plaisir des visiteurs qui veulent s’attarder là haut et admirer longuement le panorama.
Avec la réalisation de ce périphérique, Agadir entre dans la cour des grands qui va lui permettre de mieux développer son tourisme et sa promotion. D’ailleurs à peine que l’annonce de l’ouverture au public du téléphérique que des contacts de certains TO, agences de voyage et compagnies aériennes se sont sérieusement manifestées pour accompagner cette belle réalisation. Une valeur sûre pour le tourisme à Agadir vient de naître sous une belle étoile. Très bien réussite.
Med RIAL
Hadja Lahbib reprendra les compétences de Sophie Wilmès, démissionnaire pour raisons personnelles. La Vice-Présidente du Conseil Supérieur de l’Education aux Médias (CSEM) et ex-présentatrice du JT de la RTBF devient donc ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et du commerce extérieur ainsi que des Institutions culturelles fédérales. Elle a prêté serment devant le Roi de Belgique.
Née en 1970 à Boussu, commune du club des Francs Borains, Mme Lahbib est d’origine algérienne et vit aujourd’hui à Bruxelles dans la commune de Schaerbeek. “Elle incarne parfaitement un parcours méritocratique: d’une petite maison de Boussu vers la présentation du JT, par la force du travail et de l’engagement, de Boussu à la rue des Petits Carmes (siège du SPF Affaires étrangères), il y a un très long chemin, et ce chemin est exemplaire“, a ajouté M. Bouchez.
“J’aurai l’honneur d’être le visage de la Belgique à l’étranger”, a déclaré Mme Lahbib qui a assuré être la première surprise quand elle a été contactée. “Il y a des coups de fil qui vous font entrer dans une autre dimension, j’étais un peu sous le choc. Il s’en est suivi une longue conversation, sans tabou“.
Source BledNews