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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Depuis 2015, les étudiants ingénieurs de l’École Polytechnique d’Agadir relèvent chaque année le défi technologique du Shell Eco-Marathon, une compétition internationale de prototypes de véhicules à très faible consommation énergétique. Leur équipe, baptisée Universia Créateurs, est aujourd’hui une référence nationale et un exemple d’ingénierie appliquée au service de l’innovation durable.


Agadir / ingénierie verte : L’Ecole polytechnique d’Universialis se distingue dans la cour des grands.
En 2025, pour la 10e fois, ces jeunes étudiants ont hissé haut les couleurs du Royaume, seule équipe marocaine à figurer dans le classement final, face à plus de 40 équipes venues d’écoles d’ingénieurs parmi les plus réputées d’Europe. L’histoire commence en 2015, à Rotterdam, avec un prototype nommé Minimisa IV, modeste mais prometteur. Ce véhicule léger, à châssis tubulaire et moteur thermique 4 temps, affiche une consommation de 64,1 km/L. Une entrée discrète, mais déjà marquée par la rigueur technique et la passion.
 
   Deux ans plus tard, en 2017 à Londres, l’équipe revient avec Optimar II, un prototype au design retravaillé, plus léger, plus aérodynamique, mieux motorisé. Résultat : 206,1 km/L. Le cap des 200 est franchi. L’équipe se fait remarquer, et s’affirme dans la compétition.
 
  Mais c’est en 2024, sur le circuit de Nogaro (France), que l’équipe atteint son apogée avec Optimar V : structure monocoque en composite, moteur optimisé, électronique embarquée... Le prototype bat tous les records internes avec une consommation homologuée de 235,5 km/L, décrochant une 19ᵉ place bien méritée parmi les ténors européens.

Agadir / ingénierie verte : L’Ecole polytechnique d’Universialis se distingue dans la cour des grands.
 Pour cette 10e participation, édition 2025, l’équipe revient en force au Silesia Ring, en Pologne, avec un tout nouveau prototype : Dynamar. Son design futuriste n’est pas qu’esthétique : il est pensé pour trancher l’air, économiser chaque goutte d’énergie, et offrir un confort de pilotage optimal. À l’arrivée, 203 km/L et une 15ᵉ place au classement final. Un résultat qui consacre non seulement le talent technique de l’équipe, mais aussi sa constance dans l’excellence.
 
   Depuis 10 ans, Universia Créateurs n’est pas qu’une équipe technique : c’est un projet pédagogique vivant, un incubateur de talents, une vitrine de ce que peut produire une école qui croit en ses étudiants. IL est à savoir que tous ces prototypes – Minimisa, Optimar, Dynamar – sont entièrement conçus et fabriqués à Agadir, dans les laboratoires de l’École Polytechnique d’Agadir. Aucun partenariat industriel, aucun budget colossal. Juste des étudiants, des encadrants engagés, et une volonté farouche de montrer que l’ingénierie marocaine peut rivaliser avec les meilleurs. 

   A noter que tous les châssis du véhicule ont été intégralement conçus et usinés dans les ateliers de l’École Polytechnique. Chaque châssis a été entièrement imaginé, conçu et usiné sur place. Sans la moindre sous-traitance étrangère, l’équipe s’est contentée d’un budget d’environ 350.000 DH.           Tout s’est fait dans les ateliers techniques de l’Université Internationale d’Agadir Universiapolis. Du beau résultat dirigé par Dr. Ilias Majdouline, directeur de l’école polytechnique d’Agadir. A savoir que l’équipe de cette prouesse technologique se compose du Dr. El Mehdi Guendouli, enseignant chercheur ; Mohamed Rehbi ingénieur recherche et développement, Abdellatif  Soulaimani, technicien en mécanique, Oussama El Azouki, étudiant en génie mécanique, Lahcen Bijdeguen, étudiant en génie mécanique , Anass Berrich, étudiant en cycle préparatoire. Bravo messieurs. Vous honorez votre université et le Souss, ainsi que toute la recherche scientifique et technique au Maroc.
 
 Et déjà, les regards se tournent vers 2026. L’objectif est clair : franchir la barre des 250 km/L, et, qui sait, grimper dans le Top 10. Très bonne continuation.
 
 
 Mohamed RIAL
 
 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 18 Juillet 2025


En regard des mutations profondes que connaît le secteur touristique au Maroc, la Fédération Nationale du Transport Touristique-CGEM (FNTT) appelle le gouvernement à revoir certains aspects de la réglementation : la limite d’âge d’exploitation des autocars de tourisme des séries T (1ère, 2ème, 3ème). Actuellement fixée à 12 ans, cette durée est jugée inadaptée aux réalités économiques, techniques et internationales du secteur. Dans cet entretien, Rachid Bouamara, président de la FNTT, expose avec rigueur les fondements de cette demande et ses implications concrètes.


FNTT: « Il est temps d’adapter la législation à la réalité du terrain »

Monsieur le Président, pourquoi avoir décidé de saisir officiellement le Ministère du Transport sur cette question ?

Nous ne plaidons pas pour un assouplissement sans fondement, mais pour une réforme réfléchie, argumentée et vitale. L’âge limite d’exploitation des autocars touristiques, fixé aujourd’hui à 12 ans, ne correspond plus ni à la réalité mécanique des véhicules modernes, ni aux contraintes économiques que vivent les opérateurs, en particulier les petites et moyennes entreprises. Nous avons formulé cette demande pour porter un message clair : maintenir cette limite sans révision menace directement la viabilité de centaines d’acteurs du tourisme marocain.

Quels sont les principaux obstacles que vous soulevez ?

Le premier, c’est le coût d’acquisition des autocars neufs. Aujourd’hui, pour acquérir un véhicule aux normes internationales, il faut compter entre 2,5 et 3 millions de dirhams. C’est un investissement colossal, surtout dans un contexte post-Covid, marqué par une fragilité persistante de la trésorerie des transporteurs touristiques. Il faut comprendre que le renouvellement du parc ne peut pas être dicté uniquement par un calendrier administratif, mais doit intégrer des critères économiques tangibles.

Ensuite, il y a le faible kilométrage moyen des autocars touristiques. Nos véhicules roulent en moyenne 60 % moins que ceux du transport public régulier. Leur usure est donc bien plus lente, et leur état de fonctionnement peut rester excellent bien au-delà des 12 ans, surtout si l’entretien est rigoureux, comme c’est généralement le cas chez nos adhérents.

Mais qu’en est-il des normes de sécurité ? Ne sont-elles pas liées à l’âge du véhicule ?

La question de la sécurité est primordiale, et nous ne la négligeons en aucun cas. Mais les avancées technologiques des quinze dernières années ont radicalement changé la donne. Les nouveaux moteurs, les boîtes automatisées, les systèmes de freinage intelligents ou les chaînes cinématiques durables ont prolongé la durée de vie utile des véhicules sans compromettre leur sécurité. Nous proposons donc un encadrement renforcé sur l’entretien mécanique et les visites techniques, mais pas une interdiction arbitraire après 12 ans.


FNTT: « Il est temps d’adapter la législation à la réalité du terrain »

D’autres pays ont-ils adopté une approche plus souple ?

Absolument. Le Maroc est l’un des rares pays touristiques à maintenir une limite aussi courte. En Turquie, en Espagne, ou encore en Afrique du Sud, il n’y a pas de seuil fixe d’âge : l’autorisation d’exploitation repose sur des critères techniques, pas uniquement sur la date de mise en circulation. Ce modèle pragmatique favorise la compétitivité sans nuire à la sécurité. Aujourd’hui, nos transporteurs se trouvent donc désavantagés face à leurs homologues étrangers, alors même que nous partageons les mêmes marchés touristiques.

Quel rôle cette réforme pourrait-elle jouer dans les événements internationaux à venir ?

Il faut bien comprendre que la Coupe d’Afrique 2025 et la Coupe du Monde 2030 ne sont pas des événements ordinaires. Ils impliquent une mobilisation logistique sans précédent. Le Maroc ne pourra pas honorer ses engagements si les transporteurs touristiques sont freinés par des contraintes réglementaires rigides. Étendre la durée de vie autorisée des autocars de tourisme à 15 ans permettrait de mobiliser rapidement une flotte suffisante, sans exposer l’État à des coûts supplémentaires ni retarder la réponse aux besoins du terrain.

Certains pourraient vous accuser de vouloir baisser les standards…

C’est l’inverse. Nous ne cherchons pas à fuir nos responsabilités, mais à construire un cadre responsable, réaliste et durable. La FNTT a toujours plaidé pour la qualité de service, la modernisation, et la formation continue. Mais la pérennité d’un secteur stratégique comme le nôtre ne peut reposer sur des règles figées qui ne tiennent pas compte de l’évolution technique et économique. Il s’agit ici d’un ajustement pragmatique, pas d’un relâchement.

Concrètement, que proposez-vous au ministère ?

Nous demandons une révision réglementaire ciblée, portant la durée maximale d’exploitation à 15 ans pour les séries T, avec en contrepartie un renforcement des contrôles techniques annuels dès la 10ᵉ année. Nous proposons également un cadre d’audit qualité pour les opérateurs volontaires, qui permettra de garantir que les véhicules plus anciens répondent à toutes les exigences de sécurité et de confort. Le but n’est pas de généraliser l’usage de véhicules anciens, mais d’introduire de la flexibilité intelligente.

Un dernier mot ?

Oui. L’hospitalité marocaine commence par le transport. Si nous voulons accueillir des millions de visiteurs dans de bonnes conditions, soutenir nos régions, créer de l’emploi et consolider l’image du Maroc, nous devons avoir un outil de transport touristique fort, structuré et adapté à la réalité. Nous sommes prêts à dialoguer, à collaborer, à faire évoluer notre propre pratique. Mais pour cela, nous avons besoin d’un cadre réglementaire qui regarde l’avenir, pas le passé.

Source:  premiumtravelnews.com  par mustapha amal

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 17 Juillet 2025


Le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire a annoncé trois améliorations majeures du programme « Go Siyaha », afin d’élargir son impact, de stimuler l’investissement et de favoriser la création d’emplois dans le secteur touristique.


Go Siyaha : le programme s’ouvre à tous les porteurs de projets touristiques
Déjà fort de 1.000 projets accompagnés, le programme élargit désormais ses critères d’éligibilité pour toucher un plus large éventail d’entrepreneurs. Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur à partir du 22 juillet 2025.

Suppression du seuil minimal d’investissement
Le seuil d’investissement initialement fixé à 1 million de dirhams est supprimé. Les projets de moindre envergure peuvent désormais bénéficier de l’appui de Go Siyaha. Cette mesure permet d’intégrer des initiatives telles que les maisons d’hôtes, les coopératives locales ou encore les centres d’animation, souvent portés par de jeunes entrepreneurs.

Soutien élargi aux entreprises existantes
L’appui à l’investissement, auparavant réservé aux nouvelles entreprises, est désormais accessible aux structures déjà en activité souhaitant développer une nouvelle offre d’animation. Cette évolution permet de tirer parti de leur expérience, de leurs ressources et d’accélérer la mise en œuvre de projets à fort potentiel.

Accompagnement renforcé dès l’amorçage
L’assistance technique, qui ciblait jusqu’ici les entreprises établies, est désormais ouverte aux nouveaux entrants. Elle vise notamment à soutenir le montage de dossiers financiers et à structurer les projets dès leurs premières étapes, facilitant ainsi leur lancement et leur pérennité.

Un programme évolutif au service des talents marocains
« Ces évolutions témoignent de notre volonté d’adaptation permanente aux besoins des entrepreneurs », a déclaré la ministre Fatim-Zahra Ammor, soulignant que le programme Go Siyaha est conçu pour accompagner tous les talents marocains dans la création de projets d’animation innovants adaptés aux spécificités régionales.

Inscrit dans le cadre de la feuille de route 2023-2026 du tourisme, le programme ambitionne d’accompagner 1.700 entreprises touristiques d’ici 2026. Il s’inscrit pleinement dans les efforts de diversification de l’offre nationale et de stimulation de l’investissement dans l’animation touristique.


Source : industries.ma
 

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 17 Juillet 2025


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