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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


LE MAROC ET L’ONU CÉLÈBRENT LA PREMIÈRE JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’ARGANIER Réflexion / mai 5, 2021

Le Maroc et l’Organisation des Nations Unies fêteront ce 10 mai 2021, la première Journée Internationale de l’Arganier. Cette célébration vient couronner les efforts du Royaume du Maroc dans la promotion de l’Arganier en tant que patrimoine culturel immatériel de l’humanité et source ancestrale du développement résilient et durable.

La proclamation de cette journée internationale fait suite à l’adoption d’une résolution, présentée par le Maroc, à l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York le 3 mars 2021. Une résolution adoptée par consensus de tous les Etats membres et par laquelle le Maroc a mobilisé la communauté internationale autour de cette cause de la sauvegarde et du développement de l’Arganier.

La proclamation par l’ONU de la journée internationale de l’arganier est ainsi une reconnaissance à l’échelle internationale des efforts du Royaume, sous les Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans la protection et la valorisation de l’arganier, notamment grâce au lancement d’un programme global de développement de l’arganiculture sur une superficie de 10.000 ha au Maroc.

Cette résolution onusienne reconnaît la contribution colossale du secteur de l’arganier dans la mise en œuvre des 17 objectifs de l’agenda 2030 et la réalisation du développement durable dans ses trois dimensions: économique, sociale et environnementale. Elle met également en exergue le rôle de ce secteur dans l’autonomisation et l’émancipation de la femme rurale, le renforcement de l’économie solidaire, l’éradication de la pauvreté et le développement humain à travers le soutien et la promotion du rôle des coopératives et autres formes d’organisation agricoles actives dans le secteur de l’arganier.

« Protéger ce patrimoine culturel est au cœur des missions entreprises par le Royaume du Maroc et la célébration de la Journée Internationale de l’Arganier vient renforcer ces efforts. Cette Journée est une invitation à apprendre, partager et célébrer cet arbre mythique, et un moyen de faire de sa culture un levier de développement socio-économique durable », se félicite le Représentant permanent du Maroc aux Nations unies, S.E Omar Hilale.

Un évènement de haut niveau sera organisé à l’occasion de cette première célébration et sera présidé par M. Aziz Akhannouch, Ministre de l’agriculture, de la pêche maritimes, du développement rural et des eaux & forêts.  Il rassemblera des intervenants de haut rang :

  • Ambassadeur Omar Hilale, Représentant permanent du Maroc aux Nations Unies,
  • Volkan Bozkır, Président de l’Assemblée générale des Nations Unies,
  • Amina J. Mohammed, Vice-Secrétaire Générale de l’ONU et présidente du groupe des Nations Unies pour le Développement Durable,
  • Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’UNESCO,
  • Tedros Ghebreyesus, Directeur Général de l’OMS,
  • Anita Bathia, Directrice Exécutive Adjointe de l’ONU-Femmes,
  • Maria Henela Semedo, Directrice Générale Adjointe de la FAO,
  • Yannick   Glemarec, Directeur Exécutif du Fonds Vert pour le Climat.

Organisé en format hybride le 10 mai de 14h00 à 16h00, cet événement sera suivi à travers le monde, en live sur la web TV des Nations Unies, ainsi que sur YouTube et sur les réseaux sociaux.


le Lundi 21 Juin 2021


LE TOURISME NATIONAL EN MAL DE GOUVERNANCE Réflexion / avril 6, 2021

Le fameux pschitt de stratégies qui se voulaient salvatrices

      Défaillance majeure du dispositif de pilotage, problématique de concentration, manque de synergie avec les autres secteurs, attractivité et compétitivité insuffisantes,… », tels sont les maux qui minent toujours le développement de notre secteur national de tourisme, selon le dernier avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

   Selon ce dernier, le secteur est marqué par une forte concentration de l’activité au niveau de deux villes, à savoir Marrakech et Agadir (60% des nuitées) et la domination de deux pays émetteurs, en l’occurrence la France et l’Espagne avec 52% des arrivées de touristes étrangers sans parler de la saisonnalité des nuitées touristiques qui engendre une instabilité de l’emploi et des revenus au niveau local, et impacte négativement la rentabilité des investissements touristiques réalisés au niveau régional.

   A côté de cette forte concentration du secteur, ledit document note une défaillance majeure du dispositif de pilotage. A ce propos, il a observé que le Conseil national du tourisme (CNT) devant assurer le suivi de l’exécution des deux visions (2010 et 2020) et des mesures d’accompagnement, n’a pas été créé. Idem pour les Agences de développement touristique (ADT) pour la mise en œuvre des stratégies territoriales.

 Il a également relevé que la mise en œuvre et le suivi des contrats-programmes régionaux (CPR), n’ont pas été correctement assurés. « En outre, le cadre de coordination stratégique et opérationnelle prévu entre les acteurs publics en charge des relations étrangères pour l’accompagnement de la promotion du Maroc n’a pas été formalisé. Le processus de régionalisation avancée a fortement impacté la mise en œuvre des CPR, d’une part, avec le changement du découpage administratif en 2015 et, d’autre part à travers l’orientation vers une nouvelle vision du développement des collectivités territoriales avec de nouvelles prérogatives et de nouveaux responsables locaux.

    L’absence de mécanismes de suivi et de pilotage des projets touristiques à l’échelle régionale a également bloqué le processus surtout avec le lancement d’une nouvelle vague de concertation et de contractualisation des PDR », explique le document du CESE. Le secteur du tourisme souffre également du manque de synergie entre la stratégie nationale du tourisme et les stratégies sectorielles liées à ce secteur (artisanat, culture, sport, jeunesse et sport, développement durable, etc,).

   Ce manque rend l’écart en matière de mutualisation des moyens humains et financiers à l’échelle nationale et territoriale plus important au détriment d’une promotion intégrée des destinations «Maroc» et «régions». Le document en question indique, en outre, que le tissu des opérateurs privés est particulièrement fragmenté et vulnérable et que le dialogue institutionnel avec les professionnels reste, d’après les acteurs auditionnés, très difficile.

  « Il faut mentionner que les investisseurs privés n’ont pas, selon le rapport de la Cour des comptes, tenu leurs engagements pris au niveau des cahiers des charges principalement en lien avec les stations Azur. Ces investisseurs montrent encore des réticences à s’engager dans des projets touristiques d’envergure autres que des unités hôtelières. Dans ce sens, la Cour des comptes a présenté dans son rapport de 2017 les résultats de l’étude menée par l’association nationale des investisseurs touristiques révélant « le faible engagement des investisseurs nationaux, avec notamment 3/4 des investisseurs qui prévoient d’arrêter leurs travaux ou se désengager», précise le CESE.

   Sur un autre registre, le Conseil a révélé que l’attractivité du tourisme national n’est pas alignée à l’offre touristique internationale « et qu’il y a la fuite de plus en plus prépondérante de la fréquentation hôtelière vers le classé informel et l’immobilier locatif ». Le CESE pointe du doigt également un dispositif de promotion et de commercialisation dépassé en précisant que les performances enregistrées en matière de promotion touristique sont en retrait par rapport aux objectifs de la vision 2020, car les parts de marché dans les principaux marchés émetteurs sont globalement moins élevées que celles des concurrents.

   S’agissant du marché interne du tourisme, le Conseil a indiqué que plusieurs actions ont été mises en place mais restent non formalisées dans une vision intégrée. Il a également noté que le marché interne demeure marqué par l’inexistence de produit adapté et de mécanismes de soutien dédiés avec des réseaux de distribution structurés. A cet effet, il rappelle l’échec du « Plan Biladi » dont le taux de concrétisation se situe à moins de 30% et reste en deçà des attentes à cause de la proposition d’une panoplie de produits peu animés et inadaptés aux besoins des Marocains et du non-respect des délais de livraison prévus.

   Pour la vision 2020, le CESE révèle que les résultats obtenus suite à sa mise en œuvre restent mitigés et les objectifs escomptés sont encore loin d’être atteints. « En effet, l’objectif de mobiliser 150 milliards de dirhams d’investissement à répartir sur les différentes destinations n’est pas atteint : sur 64 milliards de dirhams mobilisés, seulement 37,7 milliards émanent du secteur privé dont 22% sont portés par des investisseurs étrangers; les régions de Marrakech-Safi et de Casablanca-Settat accaparent successivement 32% et 23% de l’investissement mobilisé …

   Selon le rapport de la Cour des comptes (CC, 2017), seuls 1 76 lits ont été réalisés sur un objectif global de 58540 lits touristiques, soit un taux de réalisation de 2,7%», précise le document. Au niveau du plan Azur, dont les investissements représentent 15 milliards de dirhams sur une période de quinze ans, les résultats restent également en deçà des attentes. Le rapport économique et financier qui accompagne la loi des Finances (MEF, 2020), explicite l’existence d’un écart non négligeable par rapport aux ambitions initiales de la vision 2020, à la fois en lien avec la capacité hôtelière limitée, le problème de gouvernance et la persistance de l’informel qui affecte la qualité de l’offre touristique nationale.  Source : https://www.libe.ma/   par  Hassan Bentaleb


le Lundi 21 Juin 2021 | Commentaires (0)


TOURISME / COVID-19. UN AN DÉJÀ. ET CE N’EST PAS FINI…

Jamais le tourisme n’aura été sérieusement affecté dans toute la chaîne de l’industrie, comme ce fut le cas en 2020 et en ce début de semestre de 2021. ET à l’échelon mondial. ET ce n’est pas fini… Malheureusement. Le bout du tunnel paraît très petit. L’espoir est grand ; mais la réalité est amère, avec l’arrivée imprévisible des fameux mutants, qui sont annoncés de plus en plus, un peu partout.

 La vaccination lancée dans beaucoup de pays tarde à être généralisée. Or sans une généralisation de la vaccination, le spectre du Covid 19 continuera à roder. Vacciner un maximum de population dans tous les continents, demande du temps et d’une disponibilité des vaccins : deux conditions majeures. ON en est pas encore là.

 La dramatique situation du tourisme, à l’échelon mondial, a été déclenchée par l’annulation de l’ITB Berlin (en Mars 2020), premier salon international du tourisme. Lorsque l’OMS avait déclaré, le 11 mars 2020, que Covid 19, est inscrit comme une pandémie mondiale. S’en est suivi des décisions draconiennes de fermeture des frontières, l’annulation des vols et des confinements à longue échelle, entre autres… Le coup de grâce pour le tourisme, avec des hôtels fermés, des restaurants et des agences de voyages et des milliers de personnes au chômage, dans tous les pays touristiques ou à vocation touristique, est tombé comme une foudre, sur la tête des professionnels.

 L’Europe, notre vivier touristique, touchée en plein fouet, a eu pour conséquence de mettre à genoux notre tourisme national. Le tourisme national est incapable de remédier à la situation, vu que le Maroc était confiné également et des règles sanitaires décidées, limitant des déplacements des touristes, au strict minimum, chez eux. Résultat le tourisme national a souffert autant que dans les pays pays, sinon encore plus, du fait qu’il est le secteur est  le N°1 , pourvoyeur de devises et qu’il emploie 700 000 personnes.

 Il y a une course mondiale pour sauver le tourisme pour l’été 2021. Or rien n’est certain avec la prolifération des mutants annoncés, un peu partout, et qui semblent plus forts et plus dangereux que Covid 19. Ce qui complique la donne est qu’aucun vaccin ni remède n’est en vue pour lutter contre ces fameux mutants. Conclusion, nombreux sont les analyses économiques qui vont jusqu’à reporter la renaissance du tourisme mondial, en 2022… Si d’autres monstres de virus n’apparaissent d’ici là. Rien qu’a y penser cela donne du vertige aux professionnels du tourisme.

 Certains diront qu’il faut développer le tourisme national. Mais jamais le tourisme national n’a la capacité de fournir les devises nécessaires pour le pays. Tout au mieux il dynamisme l’économie locale, pour des périodes bien limitées : vacances scolaires, divers fêtes nationales et week End prolongés ; à condition que les déplacements soient permis sans autorisations préalables. Ce qui n’est pas le cas. Quoi dire. En attendant des jours meilleurs : « Alla Ihfad Oussafi ». Car personne ne maîtrise plus rien à cause de cette pandémie et ses mutants qui bouleversent les économies mondiales dans tous les continents. L’espoir est grand, mais la réalité reste compliquée, au goût très amère.


le Lundi 21 Juin 2021 | Commentaires (0)


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